
Or c’est exactement ce dont il est question actuellement en Guinée-Equatoriale. Officiellement le Centre d’Etudes et d’Initiatives pour le Développement de Guinée Equatoriale (CEID), est voué à l’objet de son cigle. Promouvoir les questions de développement dans le pays. En somme, une ONG qui est censé être une force de proposition pour l’amélioration des conditions de vie des Equato Guinéens.
Il se trouve que l’association a dévié de cette voie. A visage découvert, ce groupe de la société civile proche de Alfredo Oke Nve qui n’est nul autre que le propre petit frère d’un dissident égaré en Espagne depuis plus de trente (30) ans, opère en toute quiétude au sein de l’Ambassade d’Espagne en Guinée-Equatoriale dans des activités politiques pourfendant le gouvernement Equato-Guinéen.
A l’examen de son dossier, il a été relevé que l’objet de sa création était totalement contraire à ses activités. C’est dans ce sens que le ministère de l’Intérieur l’a interpellé sur la dissonance qu’il y a entre les raisons de sa création et ses activités sur le terrain. Aussi, le 02 Mars dernier après de nombreux rappels à l’ordre, il lui a été demandé de clarifier sa situation et de ne reprendre le cours de ses activités qu’en se conformant à son objet.
Si rappeler à une structure la conformité à ses statuts est interprétée comme une entrave à la liberté d’expression, on est là en face de l’intolérance. Mieux du déni à un Etat d’exercer et d’appliquer le Droit à l’Intérieur de son territoire. Cela El confidencial devait avoir un peu d’intelligence et l’admettre. On ne peut pas avoir la prétention de diriger un pays demain et encourager la désobéissance aux lois.
Et lorsque cette attitude est encouragée par une mission diplomatique, représentant un Etat souverain, n’est-ce pas là encourager la dissidence et la subversion dans le pays hôte alors que par essence, une mission diplomatique est appelée à la modération et à la neutralité.
Il n’est pas certain qu’en Espagne, une association non gouvernementale créée par des ressortissants Libyens ou Syriens pour l’encadrement de ses citoyens et qui se mettra à produire des tracts contre le « satan occident » continuera d’exercer dans ce pays par les temps qui courent. Alors pourquoi ce qui est inadmissible en Espagne, devrait l’être en Guinée Equatoriale ?
Rappelons que le fichier des Associations de la société civile comprend plus de 80 associations qui se sont fait déclarées à ce jour. Toutes exercent leurs activités en toute liberté. Aucune d’entre elle n’est embrigadé ou harcelée. Alors, qu’attendent les donneurs de leçon de El confidencial pour en parler ?