Au départ ce communiste « communista estalinista mediocre y oscuro », est coopté par son frère Francisco Fernandez Marugan, Secrétaire aux Finances du PSOE. Mais d’où vient cet homme qui va s’improviser et s’autoproclamer spécialiste des questions Equato-Guinéennes, alors qu’en réalité, il n’avait posé ses pieds dans ce pays ? Le « communista estalinista mediocre y oscuro » sortait tout droit des services des Télécoms en Espagne, où il venait d’être viré pour malversation et corruption. Voyou en col blanc, le rôle qu’on va lui assigner lui colle à la peau. Comme tout être « mediocre y oscuro », Adolfo Marugan a derrière la tête un plan d’enrichissement sur le dos des « bailleurs » de l’opposition équato-guinéenne, et au nez des opposants.
Le parti de Felipe Gonzalez, alors Premier ministre espagnol, le parti socialiste espagnol (PSOE-Partido socialista Obrero Espagnol) avait donc trouvé son homme pour matérialiser le plan de déstabilisation du régime d’Obiang Nguema Mbasogo. Il s’agit de mettre à la disposition de l’opposition des financements. L’affaire est alléchante pour le baroudeur mythomane aux mœurs très peu enviables. Ce dernier, Adolfo Fernandez Marugan va formaliser sa démission du Parti communiste espagnol bien que « communista estalinista » dans l’âme, et dont l’histoire personnelle est très sale. On ajoutera « oscuro ».
Un des appuis de Adolfo F Marugan est le député du PSOE Labordà. Ils vont en faire un membre du PSOE. Un parti qui est loin de ses convictions d’anarchiste communiste. Le PSOE a l’homme. Il lui faut à présent une plateforme, et va monter la plateforme ASODEGUE (Association pour la solidarité démocratique en Guinée-Equatoriale) en Espagne. Son relais pour rendre invisible les opérations est créée dans le même temps et ce sera le parti en exile Convergence pour la Démocratie Sociale (CPDS). C’est du moins ce qu’il fera croire et place Placido Minko à la tête du groupe.
Dans le même temps, chaque camp politique comme le Parti populaire PP de Aznar, va chercher à meubler son influence en Guinée-Équatoriale. Le PSOE et le PP vont s’engager dans une rivalité pour reconquérir le contrôle de ce pays en soutenant diversement l’opposition. Si le PSOE a monté le CPDS chapeauté par l’ASODEGUE, le PP va jeter son dévolu sur Severo Francisco Moto Nsa, qui fonde un parti en exile dénommé Parti populaire. Il est identique à son mentor espagnol. Sauf que ce dernier va nager entre les deux camps à un moment donné.
Pour montrer le côté mythomane du « communista estalinista mediocre y oscuro », Adolfo Marugan, du sommet d’ASODEGUE qui, en plus de s’autoproclamer expert en politique et des affaires Equato-guinéennes, il fera croire à ces interlocuteurs qu’il est l’homme incontournable pour tous ceux des Equato-Guinéens qui veulent initier ou mener des actions politiques en Espagne. Un cadre, alors consultant de la Banque Mondiale, de passage en Espagne notera que « toute assistance financière aux opposants Equato-Guinéens non seulement passe par lui, mais il la distribue à sa convenance ». Aucun critère n’est établi pour la répartition de ces fonds.
Si 30 à 50 millions de pesetas parvenaient au CPDS, d’autres recevaient de 1 à 10 millions de pesetas. En fait, c’était selon les plans financiers personnels de Marugan. Il parlera aussi de l’arrogance de cet homme qu’il avait refusé de rencontrer. Il a tout l’argent en milliards de CFA destiné à entretenir l’opposition. Devenu plaque tournante de l’opposition en Espagne, se vante d’avoir sous sa coupole des opposants comme Marcos Manuel Ndong, représentant en Espagne et en Europe de la CPDS ; Vicente Ncogo de la RENAGE etc… Il joue avec les fonds à sa disposition et procède au chantage : qui veut faire de la politique sans recourir aux services de Marugan, reçoit des menaces. Il est même signifié que cette éventualité est impossible. C’est Marugan ou pas d’existence politique du tout.
En réalité, Adolfo F Marugan n’est rien d’autre qu’un petit intriguant « mediocre y oscuro », sans foi ni loi. Malgré l’argent mis à sa disposition, il n’atteint aucun résultat ; il mène grand train de vie et ne glisse que du menu fretin dans les poches des opposants et qu’il transforme en mendiant. Il se mettra à diviser ceux qu’il devait réunir au sein de cette plate forme ASODEGUE. Cette plateforme ne résiste pas, car il joue de petites intrigues entre les opposants.
Il se fera faiseur de rois. L’on rapporte qu’à la CPDS, il crée des dissensions entre les membres. Il tente de remplacer Placido Miko Abogo qu’il juge peu docile et peu inconvenant, par Celestino Bekale. Il colporte en plus de fausses informations d’un groupe à un autre. Manipulant les uns et les autres à sa guise. Ainsi naîtront des problèmes de leadership entièrement orchestrés par lui. Puis ce sera l’échec.
Adolfo F Marugan recevait des instructions du PSOE à travers un bureau spécial du ministère espagnol des Affaires étrangères tenu par Perez Gomez, le chargé des affaires de la Guinée Equatoriale au sein du ministère. C’est lui qui organisait l’offensive contre le régime d’Obiang Nguema Mbasogo. On soupçonne même une relation avec Severo Moto à une période où la duperie d’Adolfo Marugan est mise à nue. Ses soupçons laissent entrevoir la main de ce bureau spécial derrière certaines actions et tentatives avortées de Severo Moto en Guinée-Equatoriale.
Et c’est quoi ASODEGUE ? Juste l’espace du seul propagandiste Adolfo Fernandez Marugan. Un lieu nostalgique de ses années communistes. L’Association n’a pour seul membre que Adolfo Fernandez Marugan, et personne d’autres. C’est un blog aussi « mediocre y oscuro » que son fondateur. Le site n’a ni adresse, ni numéro de téléphone. Ce « communista estalinista mediocre y oscuro » vit du trafic d’influence. Aussi déploie-t-il tous ces efforts dans la propagande politique mensongère, la manipulation des personnes.
Ainsi va la vie de l’escroc Adolfo F Marugan qui tente de ressusciter l’ASODEGUE pour reprendre le même scénario mafieux.