
154 hommes avec un équipement de guerre impressionnant campent depuis plus d’un mois près de la frontière Est du Cameroun. Ces derniers, qui faisaient partie du groupe politico-militaire, le Front Démocratique du Peuple Centrafricain (FDPC), du Général Abdoulaye Miskine, auraient décidé d'abandonner la lutte armée en République Centrafricaine.
«Ces hommes avec leurs équipements de guérilla ont quitté le maquis et sont regroupés depuis plus d’un mois au village Zoukombo, localité située à une centaine de kilomètres de Bouar sur l'axe Garoua-Boulaï (Ouest)», nous renseigne Ndeke Luka, une radio basée en RCA.
Les membres de cette guérilla auraient sollicité «une aide d'urgence» du Gouvernement centrafricain pour leur «permettre de subsister» car cela fait plus un mois qu’ils sont au village Zoukombo et vivent «difficilement» mais «ils persévèrent toujours».
Leur situation est très préoccupante. Car, ils pourraient de gré ou de force trouver des moyens de subsistance avec l’arsenal de guerre qui est en leur possession. Le corridor Douala-Bangui qui ravitaille la République Centrafricaine en vivres pourrait être attaqué par ces rebelles qui persévèrent encore dans leur galère.