En dehors de cette tambouille nauséeuse empruntée à la presse occidentale, habituée à avilir gratuitement le régime de Malabo, les journalistes vaseux et creux de « Le Matin d’Algérie » peuvent-ils seulement prouver les termes injurieux collés à Obiang Nguema Mbasogo et à sa famille ? A les lire on croirait être dans une jungle en Guinée-Equatoriale et non pas dans une République souveraine. Quelle ignominie que celui qui croit être tout permis parce qu’il tient dans sa main une plume !
Quelle étude menée avec cohérence auprès des familles et du public Equato-Guinéen a-t-elle eu lieu et qui montre que plus de 70% de personnes dans ce pays vivent avec moins d’un dollar par jour ? Où sont les Yachts de la famille Obiang ? Elle est bien bonne cette formule : « les affaires de détournement à travers lesquelles est connue la famille Obiang ». Une formule qui traduit la pauvreté journalistique d’une presse de rayon incapable de diversifier ses sources et incapable d’informations fiables.
« Le Matin d’Algérie » aurait dû consulter certaines autres statistiques et se serait aperçu que l’un des pays qui a le SMIG le plus élevé en Afrique après le Maroc, n’est pas l’Algérie, mais la Guinée-Equatoriale. Et qu’à partir de là, le travailleur Equato-Guinéen est mieux loti que l’Algérien. Le journaliste algérien peut-il parler de pauvreté endémique ? Elle est pourtant à portée de son visage. Sans parler de l’analphabétisme.
Parlez nous un peu d’égalité dans votre pays. Elle se résume à cette petite phrase de l’écrivain Souad Belhaddad : « En Algérie, quand une femme est agressée, lynchée, on dit qu'elle est prostituée. Quand elle dépose plainte, on dit qu'elle est manipulée. Quand elle suscite la solidarité internationale, on la trouve carrément suspecte ». C’est qu’en terme d’égalité, elle se situe encore très loin de la Guinée-Equatoriale d’Obiang Nguema Mbasogo. Quel est le peuple à plaindre ?
Si « Le Matin d’Algérie » est incapable d’aller à la source, la chose la meilleure à faire est de ne pas transporter le journalisme, ce noble art, sur le terrain de la spéculation ; sur celui des a priori, ou encore sur celui de l’étiquetage. La presse est le champ de l’exactitude et de la véracité des faits.
Dès lors, que « Le Matin d’Algérie » restitue toute son essence au journalisme. Et s’il a des poubelles dans laquelle elle veut farfouiller, c’est en Algérie qu’elles sont réellement nauséabondes. Basta !
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