Mais d’un amoureux de l’Afrique et qui l’a démontré par des années de lutte dans l’opposition contre un régime intrépide. C’est donc cet homme qui, en toute objectivité, a revisité le chemin parcouru par la Guinée équatoriale ; du village colonial au pays moderne ; de la précarité où il fallait se tourner vers des pays voisins pour soutenir le plan social de la Guinée-E à la mise en route de l’autonomie financière. Il raconte ce président dans son rôle qui fut si déterminant lorsqu’il présidait aux destinées de l’Union Africaine. A savoir, son courage à mettre en valeur le panafricanisme afin de trouver la cohésion et l’unité en face des ensembles occidentaux. Nous vous laissons apprécier le message du président Alpha Condé.
« (…) Je ne connaissais pas tellement le président Obiang Nguema avant parce que, évidement, nous n’avons pas le même parcours… J’ai eu à écouter le président pour la première fois, lorsque nous nous sommes rencontrés en Sierra Leone à Freetown. J’ai été surpris de son discours. J’ai appelé le président Sassou, pour lui dire que je ne connaissais pas le président Obiang Nguema et que je suis surpris de son courage de défendre ses positions. Si je suis venu ici, c’est pour rendre hommage au panafricanisme du président, ensuite à son courage et à sa volonté de bâtir une Guinée équatoriale émergente pour son peuple. Donc, je suis venu d’abord lui rendre hommage pour son courage qu’il a montré lorsqu’il était à la tête de l’Union africaine. J’ai suivi son courage. Le président a un franc-parler. Il n’hésite pas d’exprimer ses positions. Donc, il assume la souveraineté d’être honnête. Car ce qui nous gêne en Afrique, c’est d’avoir le courage de dire ce que nous pensons et d’être autonome dans les prises de décision.
Deuxièmement, c’est la marque de solidarité, le président a toujours été solidaire. Nous avons vu lorsque le virus Ebola s’est manifesté chez nous mais aussi quand il s’est manifesté pour l’organisation de la Coupe d’Afrique, alors qu’on désespérait de trouver un lieu d’organisation. J’ai eu le privilège de visiter Malabo, je me rappelle qu’à l’indépendance nationale de la Guinée équatoriale, c’est le président Bongo qui aidait le gouvernement même à payer les salaires à l’époque. Donc, c’était un pays très pauvre. J’ai eu le privilège de visiter Malabo. Aujourd’hui, je suis à Bata et j’ai vu les progrès que ce pays a accomplis… Donc,
j’ai souhaité être là à la fête de l’indépendance… parce que le président n’a pas l’image internationale qu’il mérite parce que beaucoup de personnes ne viennent pas en Guinée équatoriale. Ils ne connaissent pas les réalisations. Nous devons nous battre pour montrer à la face du monde qui est le président, quelles sont ses réalisations. Nous avons avoir ce courage de lui reconnaître certains faits. Cela d’autant plus que nous sommes indépendants, nous devons être en mesure de dire ce que nous pensons… Que ça plaise ou pas, mais c’est notre pensée….
Donc, mon cher frère, ma présence, c’est pour réellement apporter le soutien total du peuple de Guinée et vous rendre hommage. Vous avez confiance à l’Afrique, moi également…
Je vais utiliser mon passé et mes connaissances pour montrer qui est le président Obiang Nguema pour qu’on ait une meilleure vision de lui. Et non pas très souvent la justice. Voilà pourquoi je suis présent ici aujourd’hui… »
Nous parlions dans www.laotravoz.info du devoir de reconnaissance. Ce devoir qui impose à tous de dire la vérité sur ce qui se passe en Guinée-équatoriale. Que l’on aime, ou que l’on n’aime pas Obiang Nguema, la transformation de ce pays force, disait un article de votre journal en ligne, au devoir de reconnaissance. C’est simplement ce devoir que s’est destiné à prescrire au monde, notamment le monde occidental, le président de la République de Guinée-Conakry,
Alpha Condé.