En ce qui concerne le Cameroun, il est prévu une bagatelle de cinquante-sept milliards de francs CFA pour la réalisation des projets de construction des routes intégrateurs et un projet de transformation industrielle des fèves de cacao.
« On a déjà approuvé ; il reste le processus de levée des conditions préalables. Dès lors que les opérateurs auront réussi à lever ces conditions, on parlera des décaissements. Les choses dépendent plus des opérateurs que de la BDEAC », a déclaré le président de la BDEAC, Fortunato Ofa Mbo Nchama.
Hormis les demandes de financement des opérateurs publics et privés des pays membres de l’institution, le conseil d’administration a également planché sur les comptes de l’exercice clos au 31 décembre 2017, ainsi que sur l’examen de la révision du cadre réglementaire de la banque.
« L’année dernière, la banque avait fermé l’exercice avec une perte d’environ neuf milliards de francs CFA. Cette année, les choses sont nettement mieux avec un résultat bénéficiaire provisoire d’un peu plus de deux milliards sous réserve que ce compte soit approuvé par l’assemblée générale », a expliqué Fortunato Ofa Mbo Nchama.
Par ailleurs, les administrateurs se sont félicités de l’amélioration du produit net bancaire qui connaît une hausse de 10% passant ainsi de 13,1 milliards de francs CFA en 2016 à 14,4 milliards de francs CFA en 2017.
Basée à Brazzaville, la BDEAC est une institution de financement des projets de développement des six Etats membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, à savoir le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la Guinée équatoriale et la République centrafricaine.
La BDEAC accompagne les Etats membres dont la majorité sont des pays pétroliers dans leur politique de diversification de l’économie.
Christian Brice Elion,AIAC