Son constat est clair: «Il y a des dizaines de milliers de personnes déplacées, le processus électoral est à l’arrêt. Il va falloir relancer le pays». Et pour relancer le pays, justement, le gouvernement va renouer le dialogue avec l’ensemble de la société civile et politique.Le Premier ministre a annoncé le renforcement des patrouilles des forces internationales, Minusca et Sangaris. Des forces internationales dont il a défendu l’action, alors qu’elles sont vivement critiquées par une partie de la société civile depuis ce week-end et le début des événements dans la capitale.
Vers un glissement des élections
En ce qui concerne les élections, ses déclarations ont été plus nuancées. Le référendum prévu le 4 octobre n’aura pas lieu. Il est évident que cette échéance ne pouvait être tenue. Il a également évoqué un éventuel glissement du chronogramme à début 2016, c'est-à-dire des élections, non pas avant la fin de la transition, mais éventuellement dans les tout premiers mois de l’année 2016. Il a affirmé que le gouvernement ferait quand même tout son possible pour que les élections soient organisées comme convenu, avant le 31 décembre 2015