
Ce message radio-téléphone réservé aux agents de la sécurité a fuité dans la presse locale déclenchant un vent de panique. D’aucuns supposaient que l’intention du Bénin de participer à la force multinationale mixte dans le cadre de la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram dans le nord-est du Nigeria serait peut-être à l’origine de cette éventuelle attaque.
Devant la panique, le général Awal Nagnimi est revenu à la charge pour faire la lumière, soulignant que ce message est régulièrement adressé à toutes ses unités compte tenu du risque terroriste dans la sous-région.
Pour bon nombre d’analystes, il est difficile à l’heure actuelle de prouver que Boko Haram a la capacité d’opérer en dehors de la région du lac Tchad et de perpétrer des attaques de représailles au Bénin.