Il convient de rappeler que, contrairement à ce qu'elle prétend, l'association CORED a été déboutée dans sa constitution de partie civile par la justice française au motif qu'elle ne remplit pas les conditions prévues par le Code de procédure pénale pour se constituer partie civile.
Le texte du jugement de première instance de ce dossier, en date du 20 octobre 2017, est limpide : << Il résulte des éléments de la procédure que l'association qui n'est ni agréée, ni déclarée depuis au moins cinq ans à la date de sa constitution de partie civile, et qui ne justifie pas d'un préjudice personnel s'inscrivant directement dans son objet statutaire et directement causé par les délits poursuivis, ne peut être reçue en sa constitution de partie civile. Elle sera dès lors, conformément à la demande des conseils de Téodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, déclarée irrecevable en sa constitution.>>
Dans ce contexte, il est donc hautement improbable que la justice française admette la CORED comme partie civile lors du procès en appel.