
En guise d'exemple, les autorités citent notamment un courrier dans lequel Saskia de Lang demande à être reçue dans « les plus brefs délais » par la Cour constitutionnelle, dix jours après la présidentielle. Un courrier perçu comme une « injonction », « inadmissible ».
Samedi dernier, un incident est venu confirmer la brouille. Alors que le ministre des Affaires étrangères avait convié l'ensemble des diplomates accrédités à échanger sur la situation du pays, la représentante de l'UE, elle, s'est vue refuser l'accès sans autre forme d'explication. Tout juste lui aurait-on promis que le ministre la recevrait sous peu. Promesse restée lettre morte à ce jour, selon les informations de RFI.
Bruxelles réaffirme son soutien à la diplomate
Pour exprimer leur solidarité, les ambassadeurs d'Allemagne, de Suède, des Pays-Bas, ainsi qu'un chargé d'affaires de l'ambassade d'Espagne ont quitté la salle.
En guise de réponse, mardi 17 mai, dans un courrier, l'UE a réitéré son soutien à sa diplomate en poste depuis 2014, assurant qu'elle jouissait « de la pleine confiance de Bruxelles » et ajouté comme en avertissement : « Toute décision de votre part à son égard aura un impact sur la relation confiante » entre l'UE et la République du Congo. Bruxelles se dit par ailleurs dans ce courrier entièrement « disposée à poursuivre son dialogue et sa coopération avec le gouvernement ».