C’est un candidat à la présidentielle, Ablassé Ouédraogo qui finit par donner la date retenue : « le 29 novembre a été retenu par l’ensemble des acteurs de la vie politique pour l’organisation des élections couplées [législatives et présidentielle, NDLR] », lance le président du Faso Autrement.
Deux conditions ont motivé le choix de cette date. D’abord les raisons sécuritaires, selon Victorien Tougouma, un autre candidat à la présidentielle. « Face aux menaces d’attaques terroristes ou aux velléités de déstabilisation du pays par des forces intérieures ou étrangères, l’état-major des armées a besoin de temps pour la sécurisation des frontières avant l’organisation de toute élection », affirme le président du Mouvement africain des peuples.
L’autre condition est le maintien de la charte de la transition. Et sur la question, les acteurs de la vie politique ont reçu les assurances du Conseil constitutionnel que la charte de la transition ne serait pas modifiée. « L’essentiel est que nous ayons une date, on ne pouvait pas continuer de naviguer à vue », a déclaré Roch Marc Christian Kaboré, le président du Mouvement du peuple pour le progrès et candidat à la prochaine présidentielle.
Ces élections doivent mettre fin à la transition issue de l'insurrection populaire qui avait chassé Blaise Compaoré du pouvoir en octobre 2014.