Les échanges de ce comité ad hoc des ministres de la sécurité de l’émi-immigration de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), ont porté sur la sécurisation des frontières des pays de la sous-région et la problématique du passeport biométrique Cemac.
En novembre 2013, l’expertise d’Interpol avait été requise par les chefs d’Etat de la Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Tchad, Centrafrique et Guinée équatoriale) pour assurer une libre circulation des personnes et des biens en toute sécurité. Six ans plus tard, les structures et services nécessaires au renforcement du contrôle des frontières doivent prendre corps, selon les ministres de la sécurité de la sous-région « près de 4 milliards de FCFA sont consacrés à cette opération ». Il s’agit de sécuriser les frontières de la Cemac au niveau national et international .
S’agissant du passeport biométrique Cemac auquel ont déjà souscrit quatre pays sur six,toutes les formalités ont été remplies. Restent l’impression et la distribution qui devrait commencer en ce qui concerne la Guinée équatoriale,avec le Tchad, il y a des réelles avancées, mais il y a un léger retard avec le Gabon parce qu’il a connu des élections et il n'y avait pas de partenaire avec qui dialoguer directement . Selon les experts, le renforcement de la sécurité de la Cemac, a surtout pour enjeu de soutenir de manière durable le développement économique de la sous-region.
Source : Actucameroun.com