Selon le président de la Cosumaf, Nagoum Yamassoum, cette approche suppose la mise en place de profondes réformes, notamment celle du corpus réglementaire, le développement de la culture financière, la promotion de l’actionnariat populaire, la diversification de la palette des instruments financiers en direction des investisseurs, à travers l’introduction de la finance verte.
Cette stratégie inclut également les produits de la finance islamique, l’élargissement de la gamme des instruments de placement collectif, le renforcement de la communication sur le potentiel ainsi que les opportunités offertes par le marché.
Et Nagoum Yamassoum de souligner la nécessité d’une présence active des acteurs publics dans cette approche, condition essentielle permettant de susciter la confiance des opérateurs économiques et attirer les entreprises privées en bourse.
Le nouvel envol de la Cosumaf intervient au lendemain de son unification, intervenue en début avril dernier, avec la Commission des marchés financiers du Cameroun (CMF), installée à Douala et qui constituait un doublon dans la sous-région.
Désormais, cette autorité unique du marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) constituée du Cameroun, du Congo-Brazzaville, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, de la République centrafricaine et du Tchad.
À ce titre, elle exerce les pouvoirs de régulation, de contrôle et de sanctions sur les différents acteurs et structures agréés.
Source : APA News