L'accueil
Les 24 et 25 mars, les chefs d'Etat des six pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC) vont se retrouver à N'Djamena, la capitale tchadienne, pour discuter de la situation économique de leurs pays respectifs. Les représentants des Etats membres ont été convoqués par le président tchadien Idriss Deby Itno, président en exercice de cette organisation sous-régionale.
Pour la tenue de la 14e session ordinaire des chefs d'Etat des pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), Idriss Deby Itno convie ses homologues du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République du Congo, du Gabon et de la Guinée équatoriale à se joindre à lui à N'Djamena pour faire le point sur la situation économique de la zone CEMAC. Les présidents et chefs de gouvernement qui prendront part à cette rencontre prévoient de saisir l'opportunité pour examiner l'état de mise en œuvre des résolutions du précédent sommet, tenu le 25 octobre 2018 à N'Djamena.
Celui-ci avait posé les jalons de la relance des économies des six pays à travers la mise en place du Programme de réformes économiques et financières (PREF-CEMAC) et a permis de discuter de l'évaluation de l'Accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Mais un an après, la situation n'est toujours pas reluisante au sein des pays de la zone CEMAC qui traversent une crise économique persistante, précipitée par la chute des cours du pétrole à partir de 2014, affectant l'ensemble de la communauté et réduisant leurs déficits.
Au sein des Etats membres de la CEMAC, la croissance reste toujours faible. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales pour laquelle ce sommet a été convoqué. Un sommet que Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la CEMAC, juge «tout à fait normal». Très optimiste, il affirme que cette 14e session ordinaire va permettre aux chefs d'Etat de «faire le point» sur l'économie de la zone CEMAC «et donner un coup d'accélérateur pour que la situation soit encore meilleure qu'elle ne l'est actuellement».
Durant cette rencontre, il sera aussi question pour les dirigeants de l'organisation sous-régionale d'échanger autour du problème de la libre circulation des personnes et des biens au sein de leurs Etats, de la restriction des visas, et d'évoquer, en outre, la question du financement de la Communauté par le recouvrement de la Taxe communautaire d'intégration (TCI).
Par ailleurs, il est à noter qu'avant ce sommet, se profile une autre grande rencontre : celle de la 33e session du Conseil des ministres de l'Union économique de l'Afrique centrale (UEAC) qui aura lieu ce 22 mars et qui sera suivie du Comité ministériel de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC).
Source : La Tribune Afrique
Pour la tenue de la 14e session ordinaire des chefs d'Etat des pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), Idriss Deby Itno convie ses homologues du Cameroun, de la République centrafricaine, de la République du Congo, du Gabon et de la Guinée équatoriale à se joindre à lui à N'Djamena pour faire le point sur la situation économique de la zone CEMAC. Les présidents et chefs de gouvernement qui prendront part à cette rencontre prévoient de saisir l'opportunité pour examiner l'état de mise en œuvre des résolutions du précédent sommet, tenu le 25 octobre 2018 à N'Djamena.
Celui-ci avait posé les jalons de la relance des économies des six pays à travers la mise en place du Programme de réformes économiques et financières (PREF-CEMAC) et a permis de discuter de l'évaluation de l'Accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Mais un an après, la situation n'est toujours pas reluisante au sein des pays de la zone CEMAC qui traversent une crise économique persistante, précipitée par la chute des cours du pétrole à partir de 2014, affectant l'ensemble de la communauté et réduisant leurs déficits.
Au sein des Etats membres de la CEMAC, la croissance reste toujours faible. C'est d'ailleurs l'une des raisons principales pour laquelle ce sommet a été convoqué. Un sommet que Daniel Ona Ondo, président de la Commission de la CEMAC, juge «tout à fait normal». Très optimiste, il affirme que cette 14e session ordinaire va permettre aux chefs d'Etat de «faire le point» sur l'économie de la zone CEMAC «et donner un coup d'accélérateur pour que la situation soit encore meilleure qu'elle ne l'est actuellement».
Durant cette rencontre, il sera aussi question pour les dirigeants de l'organisation sous-régionale d'échanger autour du problème de la libre circulation des personnes et des biens au sein de leurs Etats, de la restriction des visas, et d'évoquer, en outre, la question du financement de la Communauté par le recouvrement de la Taxe communautaire d'intégration (TCI).
Par ailleurs, il est à noter qu'avant ce sommet, se profile une autre grande rencontre : celle de la 33e session du Conseil des ministres de l'Union économique de l'Afrique centrale (UEAC) qui aura lieu ce 22 mars et qui sera suivie du Comité ministériel de l'Union monétaire de l'Afrique centrale (UMAC).
Source : La Tribune Afrique
