
Que les pays occidentaux « assument leurs engagements » à financer les politiques climatiques du sud lancera Xi Jiping ; entendez des pays « perpétuellement » catégorisés comme en voie de développement qui, renchérira le Premier ministre Indien Narendra Mori. Une sobre guerre des mots Nord-sud. Guerre des mots à laquelle le Pape François de retour de son périple africain donnera des voies de conciliation : « Je n'en suis pas sûr (du résultat de la COP21), mais ce que je peux dire, c'est que c'est maintenant ou jamais" peu a été accompli et chaque année, les problèmes sont plus graves, alors qu'il peut sembler, pour employer une parole forte, que nous soyons au bord du suicide. La quasi-totalité de ceux qui sont à Paris veulent faire quelque chose. J'ai confiance qu'ils le feront, ils ont de la bonne volonté et je prie pour cela ».
La Presse occidentale annoncera vers 3H00 de l’après-midi que le Premier ministre Tunisien était en train de s’exprimer. Aucun résumé de ce qu’il aura dit.
La COP21 c’est entre grands de ce monde. Les Africains et les autres du Tiers monde, remettons simplement le terme au goût du jour, ne seront certainement sollicités que pour parapher l’accord s’ils veulent les 100 milliards de dollars. Mais surtout ils ont obligation à maintenir leurs forêts vierges : Bassin du Congo, Amazonie et d’autres paradis verts, sinon… !
En définitive qu’y fait l’Afrique et le reste du « Tiers monde » à cette messe des grands ?