Le 3 septembre 2020, dans le cadre de l’accord de défense et de sécurité récemment signé par le Cameroun et la Guinée Equatoriale, les membres du Comité technique de suivi de cet accord de coopération, ont parcouru près de 100 KM de frontières separant les deux pays. Il était question pour cette équipe, de «s’imprégner des réalités de la porosité sur cette ligne de démarcation», rapporte le quotidien à capitaux publics, Cameroon Tribune.
«D’Ebibeyin à Afanengui à l’intérieur de la province du Kie-Ntem sur l’itinéraire qui conduit à Bata, la capitale économique de la Guinée équatoriale, une dizaines de portes d’entrée principalement clandestines ont été visitées. Ces points de passage partent des localités des arrondissements d’Olamze et de Kyé-Ossi dans le département de la Vallée du Ntem au Cameroun.
Si au niveau des localités équato-guinéennes d’Afanengui, d’Eson Esasom, de Mbedumu et d’Andom Esasom, la petite rivière Tolo tient lieu de point de démarcation naturelle avec l’arrondissement d’Olamze, aucune limite naturelle n’est visible entre les bourgades équato-guinéennes de Nkum Ajab et de Bidjabidjan et les villages Ebengon-Esseng et Biveng Essangon dans l’arrondissement de Kyé-Ossi au Cameroun. A presque tous ces points d’intersection, la plus grande distance est de 2,5 KM entre le Cameroun et la Guinée équatoriale», relève le reporter.
Ainsi, au terme de cette visite, «les sites où devront être implantés les postes de contrôle mixte ont été identifiés», note notre confrère.
Cette visite était chapeautée par les deux chefs de délégation, le général de division Lamberto Nguema Micha, chef d’état-major général des forces armées et des corps de sécurité de l’Etat (Guinée Equatoriale) et le général de brigade Simon Ezo’o Mvondo, commandant la première Région militaire interarmées (Cameroun).
En dehors de cette rencontre, qui s’achève ce 4 septembre 2020, deux autres sont prévues en Guinée et au Cameroun, dans les prochains jours.
Source : Cameroon-Info.Net