Contre le général Mahamat Kodo Bani et ses 26 co-accusés, tous présents jeudi à la barre, de nationalité tchadienne et centrafricaine, le tribunal a retenu cinq chefs d'accusation. Les plus graves étant sans doute les accusations « co-action de tentative d'assassinat » et « hostilité contre la patrie ». Et pour l'un des avocats de la défense, Me Manuel Sim, les prévenus n'étant pas camerounais, la saisine des tribunaux camerounais pose un problème de compétence.
Incarcéré depuis 19 mois dans différentes prisons de Yaoundé, les prévénus, dont le général Kodo Bani, seront de nouveau attendus à la barre le 1er août prochain. Affaire à suivre !
Avec RFI