Le communiqué du département d’Etat rappelle la position américaine : « Washington estime que les alternances politiques sont essentielles pour consolider les démocraties », et exprime sa préoccupation « face à des changements qui ont pour objectif de servir un individu au dépens du principe d’élections libres ».
La révision constitutionnelle qui va permettre à Paul Kagame de rester au pouvoir pendant 17 ans de plus, provoque la colère de Washington.
Et si le président Kagame a des soutiens aux Etats-Unis, il a aussi des détracteurs actifs au sein du Congrès. Ed Royce, président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants en fait partie. Il demande depuis des mois au département d’Etat d’instaurer des sanctions contre le gouvernement rwandais qu’il considère comme un frein à la démocratie et la liberté d’expression.