Cette prévision optimiste, selon la banque centrale, est portée « principalement par un rebond de la croissance non pétrolière ». Par pays, a souligné le gouverneur de la Beac, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli (photo), au cours de la conférence de presse qui a ponctué le dernier CPM de l’année 2022, l’évolution de cet indicateur sera variée. Ainsi, le taux de croissance est annoncé à 4,2% au Congo, à 4% au Cameroun, à 3,5% au Gabon et au Tchad, à 2,4% en RCA, contre une récession à -3,5% en Guinée équatoriale.
Après avoir culminé à 5,5% en 2022 (contre 1,6% en 2021), l’accélération des tensions inflationnistes devrait s’atténuer (4,8%) au cours de l’année 2023, mais demeurera au-dessus du seuil de tolérance de 3% admis dans le cadre des critères de surveillance multilatérale de la Cemac. Cette réalité est à mettre sur le compte de la persistance du conflit russo-ukrainien, dont le corollaire est le renchérissement des prix des matières premières, du fret, et des intrants agricoles comme les engrais.
Source : Investir au Cameroun