Le financement de la Communauté économique et monétaire d'Afrique centrale (Cémac) a toujours été un gros problème récurrent qui risque de porter atteinte à sa survie, ont fait remarquer des observateurs locaux. Les chefs d'Etat de la région, conscients de la nécessité de doter la Communauté des ressources suffisantes et pérennes, avaient adopté le 6 mai 2015, à Libreville au Gabon, l'Acte additionnel portant réaménagement du mécanisme de financement autonome, la TCI, en vue de régler définitivement cette question. Mais depuis lors, aucune avancée n’a été enregistrée dans la mise à jour du budget de l’organisation par des cotisations régulières. En clair, aucun Etat membre n’a libéré ses contributions pour assurer le bon fonctionnement de l’organisation.
En dépit des dispositions internes d'application de cet Acte additionnel, « les résultats escomptés tardent à venir et les difficultés de trésorerie sont de plus en plus persistantes », a déploré Nguéto Tiraïna Yambaye qui assure la présidence de l'UEAC dont les membres sont le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la Centrafrique et le Tchad.
La rencontre ministérielle de l'UEAC, placée sur le thème « Intégration accélérée pour une Cémac émergente », sera suivie d'un sommet des chefs d'Etat ce 31octobre à N'Djamena.
Source : Agence d'information d'Afrique Centrale