Ces officines médisantes de la diplomatie française !

Votre journal en ligne a eu une confidence de certains milieux proches du Quai d’Orsay. Jacques Lang, ancien ministre de la Culture, père de la Fête de la Musique, aurait dit dans un espace du Ministère des Affaires Etrangères son intention de visiter la Guinée Equatoriale dans le cadre de la coopération Universitaire entre ce pays et la Sorbonne. A la grande surprise, alors qu’il croyait son initiative bonne, il s’entendra dire par un Conseiller diplomatique, « nous ne traitons pas avec ce pays qui ne respecte pas les Droits de l'Homme. » Amnésie ou simple mémoire sélective ?

Car cet éminent et honorable conseiller avait littéralement oublié que son pays la France avait une représentation diplomatique en Guinée Equatoriale et que ce pays qu’il honnit temps a son ambassade à Paris, bien logé dans un hôtel particulier sur l’Avenue Foch, l’une des plus prestigieuses de cette ville. Conseiller aux affaires étrangères, ce détail ne devrait pas lui échapper. Par ailleurs, dans les relations d’affaires entre la France et la Guinée Equatoriale, les entreprises françaises y sont représentées en pôle position pour la plupart d’entre elles. Peut-on ainsi se nourrir du beurre de la fermière en louant sa succulence, s’en aguicher, et en même temps l’avilir pour sa laideur, si laideur il y a ? Il faut que notre conseiller révise ses leçons.

Et pour sa gouverne, il est bon de lui rappeler que la Guinée Equatoriale a arrêté l’exploitation dans les télécommunications de la société locale à capitaux d’Etat, pour laisser le monopole à la française Orange Télécom. La Société Générale dans le sillon du système bancaire de ce pays n’est pas non plus une institution de seconde zone dans le pays. Plus loin, un tour dans le BTP fait découvrir des majors françaises au cœur de la réalisation des grands travaux de ce pays. La liste pourrait s’allonger.

Dans le monde moderne le cœur de cible de toute action diplomatique s’est recentré sur l’économie. Pour dire que la présence française en Guinée Equatoriale obéit à cette réalité : assurer sa richesse nationale en tissant des relations d’affaires avec l’Afrique, et donc la Guinée Equatoriale en fait intégralement partie.

Au delà de cette relation d’affaires, la France a admis la Guinée Equatoriale dans la Francophonie, que l’on sait, est une zone d’influence au bénéfice de la France dans le concert des autres puissances mondiales. Dire comme ce conseiller que la France « n’a pas de relation avec ce pays parce que selon lui, ce pays ne respecte pas les Droits de l’Homme » traduit la volonté de certaines officines de cette France dont le seul but est de salir l’image d’un régime qui montre positivement sa différence avec ses voisins depuis plus de deux décennies. Et qui dit sa stabilité, propice au climat des affaires, parce que soucieux de ce climat dont la France en profite.

Si tant il est que la France est ce pays si propre, selon notre diplomate du Quai d’Orsay, l’on se demande pourquoi courtise-t-il tant les pays du Golfe avec qui la coopération est au beau fixe ? Lorsqu’on sait le peu de cas des Droits humains dans ces monarchies. Notamment le respect des droits de la femme. Pareillement, ces monarchies brillent par le peu de cas qu’elles font de ce qui est des valeurs démocratiques. Voire de la liberté d’expression si chère à la France.

Les propos de ce conseiller sont en définitive des allégations mensongères qui sont entretenues et véhiculées par des officines du Quai d’Orsay et qui sont une preuve de leur rôle contre le régime en Guinée Equatoriale.