Fait encore plus étonnant dans cette affaire qui se déroule aux Etats-Unis, un pays solidement assis sur des fondements juridiques, est que les sommes incriminées qui ont fait l’objet de saisine de divers comptes étaient des centaines de fois plus importantes que le petit pécule autour duquel la Justice française, sur la base des plaintes d’ONG à la solde, fait tout un tintamarre. En France, à titre de rappel, on parle d’un immeuble sur l’avenue Foch, siège de l’ambassade de Guinée Equatoriale, donc en réalité un bien public appartenant à ce pays, et qui avait été mis à la disposition d’un de ses officiels. Puis s’ajoutent à cela des biens personnels.
Des voitures de luxe, des meubles de valeur, le contenu d’une cave à vins et champagnes garnis de millésimes, des chandeliers, de la vaisselle rare, en somme des pièces de collection que tout individu a le droit d’avoir. Voilà ce sur quoi des Juges d’instruction zélés font du bruit, au point de lui décerner un mandat d’arrêt international, que les Américains ont infirmé en rendant leur verdict. Attestant par-là, que Monsieur Teodorin Nguema Obiang Mangue peut, en toute quiétude, sillonner le territoire américain.
On voit très bien qu’en France l’affaire a pris une autre tournure aux relents politiques. C’est pour cela que dans un entretien avec des journalistes africains, Teodorin martèlera que l’affaire n’est que politique. Et que l’on se sert des ONG Transparency et Sherpa, en véritable relais des officines de la politique africaine de la France. Normal qu’il en soit venu à dire en substance qu’il y a d’autres raisons inavouées derrière cet acharnement. Ne devrait-on pas lui donner simplement raison ? Bien sûr que oui et cela est motivé.
Nous avons, dans une de nos publications, révélé au grand jour des dessous d’une affaire des plus rocambolesques. Une association « Coalition Cored » est montée avec l’aide des groupes Sherpa et Transparency dont le but, précisait leurs statuts, est de capter les fonds issus des ventes des affaires confisquées au 42 avenue Foch. Lorsque des statuts précisent un tel objet, il ne fait aucun doute que le montage de cette association était intentionnel : financer la Cored.
En plus d’y voir une volonté de Sherpa et Transparency de se débarrasser d’une affaire encombrante. Tout ceci prouve à suffisance la connivence et l’arrière plan d’un complot pour nuire à une personne et par ricochet à tout un régime.
On s’en prend au Vice Président de la Guinée Equatoriale Teodorin Nguema Obiang mais qu’en est-il des princes des pays arabes qui commettent de pires exactions en matière de violation des Droits de l’Homme ? Pourtant ces derniers se pavanent tranquillement dans les hôtels de luxe parisien.
Le Vice président de la guinée Equatoriale a raison de penser que ces affaires ne correspondent pas à la charge qui leur est portée. Tout un tintamarre pour un hôtel particulier et quelques bagnoles, cela n’a pas de sens. Il y a effectivement du politique derrière.