
Pour Basile Obongui, directeur général du Centre congolais du commerce extérieur (CCCE), chargé de promouvoir les produits congolais, le président a frappé à la bonne porte : « Le président demande aux membres du gouvernement de prendre conscience. Si hier, ils utilisaient leurs émoluments pour eux-mêmes, on leur demande de le faire pour qu’on puisse faire manger le peuple congolais. Il faut des moyens, mais ceux qui ont des moyens, ce sont les gouvernants. Donc il a su frapper à la bonne porte, et la vraie porte ».
Dans les années 80, le dirigeant congolais avait fait de l’agriculture priorité des priorités en vue d’une autosuffisance alimentaire à l’horizon 2000. Mais la vision n’a pas apportée les résultats escomptés pour des raisons évoquées par Basile Obongui : « Lorsqu’on crée un fonds de l’agriculture, au lieu de le donner aux agriculteurs, on le donne aux officiels, aux hommes politiques. Qu’est-ce que vous attendez comme résultats ? Je crois que le moment est venu de donner à ceux qui font de l’agriculture, des moyens pour faire l’agriculture ».
L’orientation du président Denis Sassou-Nguesso peut se justifier par la situation socio-économique difficile que vit le pays actuellement. Il investit personnellement dans les activités agropastorales depuis des années.