En seconde position à ce premier tour de l’élection présidentielle, Guy-Brice Parfait Kolélas, 16,18 % ; troisième, le général Jean-Marie Michel Mokoko, avec 7,5 % des voix. Le taux de participation à ce stade est de 65,74 %.
Ces résultats partiels ne tiennent pas compte, notamment, de Pointe-Noire, la capitale économique du pays, ville réputée frondeuse où les meetings de l’opposition pendant cette campagne ont fait le plein.
Mais au siège de campagne du président sortant, la victoire, ce soir, ne semble plus faire de doute. « Sauf tsunami, les choses sont très bien parties », a expliqué Thierry Moungalla, directeur de la communication du candidat, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue dans la foulée et qui avait été annoncée dès ce matin.
Du côté de l'opposition, des divergences notables semblent apparaître. Dans l'équipe de campagne de M. Kolélas, on fait part d'« inquiétudes », certains opposants se disant prêts à en découdre avec le pouvoir dans la rue. M. Kolélas a promis de contester les résultats, si besoin était, par des voies légales.
Face aux critiques qui se sont multipliées ces dernières heures sur le climat dans lequel se déroule cette élection - climat préoccupant aux yeux du Quai d’Orsay -, le ministre Moungalla a expliqué que les télécommunications allaient être rétablies dans les heures qui viennent. A nouveau, il a justifié la coupure en vigueur depuis la nuit de samedi à dimanche, 19 et 20 mars, par la nécessité de « préserver le peuple congolais contre la chienlit, contre des rumeurs qui auraient pu, selon lui, semer le trouble dans ce pays qu’il juge fragile ».