Or, c’est Julius Maada Bio qui assure actuellement la présidence du « C10 », l’organe composé de 10 pays africains (Algérie, Libye, Sénégal, Sierra Leone, Namibie, Zambie, Kenya, Ouganda, Congo et Guinée équatoriale) chargé de suivre le sujet au sein de l’Union africaine (UA). Et lors du sommet de l’UA, en février dernier, le chef d’État sierra-léonais avait été chargé de faire un point sur l’avancée du projet auprès de ses homologues africains. La rencontre de Libreville devrait donc être la suite de ce compte rendu avec les ministres des Affaires étrangères des 10 pays.
Mais selon les informations de nos confrères, le président gabonais qui aurait accepté d’accueillir les travaux souhaiterait également faire participer les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, à savoir : la Russie, les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et le Japon. Il s’agira pour les participants à cette rencontre de réitérer le souhait de l’UA depuis ces dernières années : l’octroi de deux sièges permanents avec droit de veto et deux sièges non permanents supplémentaires à l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.
Source : .Gabonreview