Cop21 : Le Président Obiang Nguema Mbasogo leur en bouche un coin

Sans aucune démagogie, le président de la République de Guinée Equatoriale a mis le doigt là où il fallait : dire qui a fait quoi et d’où vient le péril. Pour lui, cinq pays industrialisés sont responsables de l’émission de 55% du dioxyde de carbone, aussi pense-t-il que si la contribution doit être partagée, elle doit aussi être différenciée : « Ces cinq Etats doivent assumer leurs responsabilités ». On ne peut être plus clair. Et ceci n’est que pure justice et pure équité.

Sinon comment peut-on aboutir à des solutions pour sauver la planète du désastre climatique qui à défaut de la guetter seulement, est en train de la menacer durablement. Pour régler un problème il faut en situer l’épicentre. Ce n’est qu’à partir du moment que les responsabilités sont établies que l’on peut engager des possibilités afin d’y apporter des solutions, puis le résoudre radicalement. C’est cette pédagogie minimale qu’Obiang Nguema Mbasogo a également rappelée à tous ses pairs.

Certains, au cours de cette conférence, ont choisi la position de l’autruche, voire l’alignement simpliste derrière les puissances internationales qui sont d’ailleurs les artisans du réchauffement climatique actuel. Cette attitude qui consiste à connaître la vérité et vouloir faire montre d’un fair play inopportun n’est pas la bonne manière d’approcher cette situation aussi épineuse que préoccupante pour l’avenir de l’humanité. Un diagnostic est à établir même si, vu l’ampleur du désastre, il n’y aura pas d’autres issues que de tous participer à la solution. Voilà la position du Président Obiang Nguema Mbasogo.

Quant aux propositions concrètes, le président de la Guinée Equatoriale a également énoncé des pistes et dit comment la Guinée Equatoriale entend se joindre à l’effort commun des nations de la planète pour avancer vers des solutions.

Il préconise au titre des engagements de la Guinée Equatoriale : « l’élaboration et l’adoption de programmes nationaux de sensibilisation et d’information sur les changements climatiques ; la révision et la mise à jour de la stratégie et du plan d’action national sur la diversité biologique ; la révision et la mise à jour de la règlementation sur l’environnement et les forêts ; l’élaboration et l’adoption du programme national sur la dégradation des sols ; la création d’une faculté de l’environnement dans les universités de Guinée équatoriale ; le renforcement de notre système national de zones protégées qui représentent 18,5% du territoire national ; l’élaboration et l’adoption du plan national d’adaptation aux changements climatiques ; la création de l’Institut national pour la préservation de l’environnement ; la réactivation de l’Institut national forestier et des zones protégées ;

la création du front national pour l’environnement ; la mise en place du système météorologique national ; la création d’un laboratoire national d’expérimentation environnemental ; l’adoption récente d’une stratégie nationale de réduction des émissions de dioxyde de carbone ; la production d’électricité exclusivement à partir de centrale hydro-électrique et de turbines à gaz ; la conversion de gaz naturel en méthanol et en gaz liquéfié ; la réduction de la déforestation et l’incitation à replanter ». Telles sont les quelques mesures que le président de la République a proposé dans le cadre des recherches des solutions à ce mal qui menace le monde entier.

Une ambition qui cadre avec les possibilités de la Guinée Equatoriale et dont la mise en route préalable se dit par les mécanismes actuellement en voie. Quant aux détracteurs tapis dans des hebdomadaires panafricains, le Président Obiang Nguema Mbasogo leur en bouche un coin.

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