Une figure du PDCI qui, il y a quelques mois, s'était déclaré candidat, allant à l'encontre de la ligne du président de son parti. L'ancien diplomate fustige une élection arrangée. « Les conditions d'un scrutin transparent et équitable ne sont pas réunies », estime-t-il.
Dans cette longue lettre ouverte publiée sur son compte Facebook, Essy Amara dit ne pas vouloir « légitimer le président sortant », qu'il estime « sourd aux revendications démocratiques ». Une charge contre le pouvoir et une décision annoncée à seulement trois jours de l'ouverture de la campagne officielle pour l'élection présidentielle.