Il n’est pas très certain que si le train de vie de Teodorin Nguema Obiang Mangue, acquis par son sens des affaires, était donné à Don Delfin Mochache, la face visible de Diario Rombe, ce dernier se dissimulerait dans une discrétion à nulle autre pareille. Au contraire, il ferait bruyamment parler de lui, de Madrid à Valencia jusqu’à New York.
En réalité, le problème de Don Mocache est l’aigreur de ne pas avoir accompli tant de rêves comme il aurait aimé. Etait-ce la faute de Teodorin ? Mocache a eu l’opportunité en obtenant une bourse scolaire pour l’Espagne. Il s’y est rendu et n’a rien produit sauf faire l’école buissonnière. Don Mocache aurait tant voulu rouler des bolides de course, traverser les avenues de Malabo en Lamborghini, Porsche, Bugatti etc. Il aurait tant rêvé de se pavaner au bras de jolies filles, ou dormir dans les plus beaux hôtels de la planète, mais ce mode de vie est si loin de lui. Aussi exprime-t-il sa colère du fait que d’autres l’ont. Et parmi ces autres un certain Teodorin Nguema Obiang Mangue.
Don Mocache doit comprendre que lorsqu’on n’a pas une certaine position sociale, on se garde d’être envieux. De plus il devrait comprendre qu’il y a trois temps qui rythment la vie d’un individu : le travail, les distractions, et le repos. Chacun a choisi une option pour son labeur. Don Mocache, on suppose a choisi la presse et Teodorin Nguema Obiang Mangue a choisi la politique et les Affaires ; les deux vont ensembles.
Si la distraction de Don Mocache c’est de cuver le vin dans les bars de Madrid, Teodorin a choisi comme distraction le sport automobile ou en moto, et il peut se l’offrir. Et il n’est pas le seul au monde à aimer ces sports là. Puis l’un et l’autre, il est certain, prennent le temps du repos. Cela est aussi vrai que la journée de 24H00 est rythmée par trois tranches horaires de 8H00 chacune.
Que Don Mocache sache que la jalousie est un vice qui détruit l’être humain.