Malabo, le 31 octobre
Ces derniers jours, plusieurs informations fausses sur une tentative d'assassinat supposée de Salomón Abeso (CORED), à Londres, le 4 octobre, et une raclée supposée subie par Alfredo Okenve (CEIDGE), à Bata, le 27 octobre, circulent sur Internet. Ces deux organisations accusent les autorités de la Guinée équatoriale d'être responsables de ces attaques, sans présenter aux autorités aucune preuve ni indice à ce sujet.
Face à ces fausses informations, naturellement, les autorités gouvernementales unies, par le bais du Parti démocratique de Guinée équatoriale, nient catégoriquement n'importe quel lien avec ces actes criminels, qui, s'ils sont avérés, ils seraient complètement regrettables et répréhensibles.
Cette négation formelle est encore plus évidente si on tient compte qu'en juillet 2018 le gouvernement du Parti démocratique de Guinée équatoriale s'est engagé, par le biais de la Table de dialogue nationale, à réaliser un grand effort de réunification de tous les citoyens de notre pays, au sujet des intérêts supérieurs du pays. Pour cela, aussi en juillet 2018, toutes les personnes qui étaient incarcérées pour des raisons politiques ont été graciées, dans le cadre d'une amnistie de grande portée qui a été saluée dans le monde entier. Plus tard, le 10 octobre, on a également accordé une remise de peine présidentielle (n'ayant aucun lien avec l'amnistie antérieure) aux activistes du parti Citoyens pour l'Innovation (CI), qui étaient incarcérés. Ces individus avaient été condamnés quelques mois avant pour commettre des actes de violence à l'encontre des agents des forces répressives (auxquels ils ont notamment frappé). Donc, leur condamnation n'avait pas de lien avec leurs activités politiques. Ils ont tous été mis en liberté il y a quelques jours. Les deux remises de peine sont la preuve du travail fait ces derniers mois par les autorités de la Guinée équatoriale pour la pacification interne et pour la réunification pacifique des forces vivantes de notre pays ; ce travail est complètement incompatible avec n'importe quelle type d'attaque à l'encontre des opposants.
Par ailleurs, il faut souligner que les informations concernant l'attaque supposée contre Alfredo Okenve ont été fournies par Asodegue, une institution ayant son siège en Espagne et qui est financée par des intérêts espagnols hostiles à la Guinée équatoriale. Dans ses informations, Asodegue met cette attaque en rapport avec les autorités de la Guinée équatoriale, mais indique à la fois, sagement, « que les auteurs de cette attaque restent inconnus ». Nous nous demandons comment est-il possible d'accuser les autorités de la Guinée équatoriale d'une attaque dont les agresseurs « restent inconnus ». C'est précisément pour avoir lancé continuellement des informations fausses incohérentes qu'Asodegue a perdu toute crédibilité parmi les médias internationaux il y a longtemps.
Concernant l'attaque supposée très grave, dont apparemment Salomón Abeso et son fils, à Londres, auraient été victimes, nous ne pouvons qu'être étonnés du fait que, après avoir crié cette nouvelle tentative d'assassinat d'État sur les toits, la CORED s'abstient de communiquer les faits à la police anglaise. Parce que, précisément, personne – même pas Scotland Yard – n'a pu établir aucun lien entre cette tentative d'assassinat et les autorités de la Guinée équatoriale, ce qui montre que les accusations d'Abeso ne sont pas dignes de confiance.
À ceux qui ne sont pas habitués à ces « opposants » auteurs de cette « vague » d'accusations fausses, qui parviennent même aux médias internationaux, nous rappelons la réalité de ces partis supposés de l'opposition ; par exemple, la CORED-PP de Severo Moto et la CORED de Salomón Abeso : deux soit-disant opposants qui déambulent et essaient de se moquer depuis des années en Guinée équatoriale, au moyen de coups d'État excentriques, au lieu de se porter candidat aux élections démocratiquement. De plus, ils ont choisi volontairement la voie de l'exil dans d'autres pays pour bien bénéficier des aides qu'ils obtiennent des sponsors étrangers : Severo Moto, en Espagne ; et Salomón Abeso, en France.
Servir les intérêts étrangers pour saper son propre pays est une conception très intéressante de la politique, qui est d'ailleurs complètement colonialiste. C'est pour cela que les citoyens de la Guinée équatoriale ne veulent pas d'eux ni maintenant ni jamais, quoi que ce soit le nombre de mascarades et de « vagues de crimes » qu'ils inventent devant les médias.
Signature:
Département de presse du PDGE
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https://www.pdge-guineaecuatorial.com/aclaracion-ante-la-ola-de-falsas-denuncias-por-parte-de-los-opositores-de-guinea-ecuatorial