L’analyse évalue le potentiel de croissance des nations. Pour se faire, elle estime la richesse totale des pays en associant les valeurs de leurs capitaux produits, de leurs capitaux naturels, de leurs capitaux humains et de leurs avoirs extérieurs nets.
L’un des points marquant soulevé par la publication est qu’en 2 décennies, la richesse dans le monde a connu une croissance significative de 66%, sauf que certains pays à faible revenus particulièrement ceux d’Afrique subsaharienne n’ont pas évolué.
En effet, le gap entre la croissance démographique et les investissements les a fait régresser. La principale conséquence de cette situation s’est traduite par des inégalités persistantes au niveau de la richesse par habitant.
On apprend que la Gambie, le Burundi, le Mozambique, les Comores, la Guinée, Madagascar, le Libéria, le Malawi, le Niger et la République Démocratique du Congo sont les derniers dans le monde en terme de richesse par habitant.
Toutefois, la plupart de ces pays possèdent un important capital naturel. En réalité, ce capital représente près de la moitié (47%) de leur fortune. Pourtant, le document ressort qu’il ne vaut que 9% de la richesse mondiale, à l’opposé du capital humain, sa composante la plus importante (deux tiers de la fortune globale).
Les spécialistes de la Banque Mondiale et leurs associés attirent l’attention sur la nécessité d'investir dans les personnes pour la création de richesse et la génération de revenus futurs. Ils suggèrent une utilisation plus efficace du capital naturel par l’investissement de leurs bénéfices dans les infrastructures et l’éducation.
En conclusion, ils recommandent d’utiliser la richesse comme un indicateur de durabilité pour compléter le produit intérieur brut (PIB), qui ne mesure que les revenus actuels.