Toutefois, les manifestants n’ont décliné aucun nom des personnes qui seraient dans les prisons de ces localités. Puis passant du coq à l’âne ils ont réveillé des informations fausses sur les arrestations de la Premières dame et de son fils en Suisse et à Curaçao. Arrestations, il faut le noter, qui ont été démenties à plusieurs reprises par une presse à Curaçao et par l’ambassade de France en Guinée Equatoriale pour qui l’arrestation puis l’extradition vers la France du Deuxième Vice-président de la Guinée Equatoriale ne relevait que de l’imaginaire de ceux qui avaient lancé ces informations. L’âge avancé de Severo Moto (plus de 73 ans révolus) doit certainement être en train de lui jouer des tours en lui faisant voir des vessies à la place des lanternes.
Après cette manifestation, Laotravoz.info a procédé à la vérification de ces informations auprès des instances officielles autorisées. A savoir, les instances politiques, administratives et même diplomatiques, aucune n’a confirmé ces informations. Il est ressorti qu’aucune personne n’est en prison en Guinée-Equatoriale pour ses opinions, ou encore pour son appartenance à un groupe politique.
Cette manifestation est un simulacre de plus de la bande des septuagénaires conduits par Severo Moto qui essaye de survivre politiquement. Et ils ont compris que c’est en faisant du bruit que cette survie politique est possible aujourd’hui. Car que leur reste-t-il au crépuscule de leur existence ? Ils n’ont aucune attache politique en Guinée Equatoriale et au bout de 40 ans en Espagne, leur processus de fossilisation est bien installé.
Et le nombre de personnes que ces fossiles trimbalent dans leurs manifestations montre que leur ancrage politique est nul tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de la guinée-Equatoriale. Comment attireront-ils du monde sans ligne politique cohérente et sans un programme fédérateur ? Cela est impossible parce que le peuple n’est pas dupe.
En plus Severo Moto comme ses acolytes, traînent des casseroles. Impliqués dans de nombreuses tentatives de coups d’états et de complots contre la sûreté de l’Etat, ils n’ont à ce jour pas démontré des aptitudes pour diriger la Guinée-Equatoriale. Aucun sens du consensus, ils ont du reste tourné le dos au dialogue organisé en Novembre 2014, auquel le président Obiang Nguema Mbasogo a convié et les opposants et les activistes pour redéfinir la plateforme politique qui allait par la suite servir de base à l’action des partis politiques en Guinée-Equatoriale. Le bruit c’est ce qui reste à ces dissidents gagnés par le poids de l’âge.