En réalité Mocache fait dans la désarticulation de l’information. La première chose qu’il devait donner à ses lecteurs étaient d’annoncer la mort de cet homme et ensuite dire objectivement dans quelle condition ce dernier est décédé. Or on sait que c’est un infarctus qui a emporté ce fidèle collaborateur du Président Obiang Nguema Mbasogo. Fidèle collaborateur parce qu’il est resté sans discontinuer à ses côtés vingt cinq ans durant. Tous ceux qui ont la culture des cabinets présidentiels savent la masse de travail à ce niveau des responsabilités. Et ceux qui ont connu Braulio savent combien cet homme était un bourreau de travail et combien aussi il aimait le travail. Or l’infarctus guette très souvent ce genre de personne.
Et si Diario Rombe avait vraiment voulu rendre service à ses lecteurs, il aurait gagné à éclaircir l’opinion sur cette pathologie et comment elle se manifeste.
Léopold Sédar Senghor disait que : « la raison est hellène, et l’émotion nègre ». Cette pensée colle parfaitement à Mocache. Personnage exclusivement émotif. Ce qui le pousse très souvent à prendre des vessies pour des lanternes. Car un émotif se fie aux apparences et aux racontars et montre très peu de recul devant les situations qui se présentent à lui. La conséquence est son incapacité à vérifier une situation ni même à en faire une analyse objective.
En plus de cela, à regarder cet homme, Delfin Mocache, de près, il a une propension à vénérer le surnaturel. C’est pour cela que la normalité est systématiquement balayée de sa vision des événements car tout est causé par des forces obscures venant de tous ceux qu’il honni. Le résultat est l’information biaisée qu’il véhicule.