Pour l’agence, ce recul de la demande pour la deuxième année consécutive trouve son origine dans la perte de l’appétit des plus gros consommateurs et des pays développés de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud, cite Le Figaro.
Par ailleurs, toujours selon l’AIE, ceci peut être favorable pour le retour à l’équilibre du marché étant donné que les pays de l’OPEP envisagent de prolonger leurs politiques de réduction de la production jusqu’à la fin de l’année. Cependant, le danger du pétrole de schiste guette. Avec leurs objectifs d’augmentation de la production de schiste jusqu’à 300 000 barils par jour, les producteurs américains pourraient empêcher le retour à la normale des prix du pétrole.
Les producteurs de pétrole conventionnel ont besoin d’un prix du baril à 60 $ pour réaliser des marges bénéficiaires alors que les producteurs de schiste ne devraient pas avoir de problèmes avec un baril à 50 $. Selon des experts, il se peut que les producteurs américains de schiste dépassent leur objectif de 300 000 barils par jour pour atteindre 485 000 barils. Ils ont d’ailleurs reçu le soutien de nombreuses banques Outre-Atlantique, à cet effet.
Avec agence ecofin