Ce niveau de production est équivalent à celui du mois de mai 2016. Cette baisse de la production est intervenue malgré l’augmentation des exportations de l’Irak, deuxième plus gros exportateur du groupe, et malgré le boom de celles en provenance de la Libye. Bjarne Schieldrop, analyste principal des matières premières chez SEB, a, à ce propos, indiqué que l’augmentation rapide de la production libyenne suscite des inquiétudes. Selon lui, si elle continue sur cette lancée, elle pourrait rendre moins efficaces les efforts fournis par l’organisation.
En outre, Bjarne Schieldrop rappelle qu’il n’y aura pas d’impact conséquent sur les prix du baril. « Nous ne sommes pas suffisamment fixés pour un décollage immédiat des prix. Un obstacle de taille est la très forte production de l'OPEP au quatrième trimestre de 2016 ».
Il faut espérer un ralentissement de la production irakienne pour que la production se stabilise comme souhaité par l’OPEP. En effet, bien qu’ayant donné son accord à la réduction de sa production, l’Irak a décidé de produire plus de pétrole. Ce n’est que la semaine dernière que les autorités ont annoncé renoncer à ce projet.
Olivier de Souza/AE