Composé du staff technique, médical et administratif, ce premier groupe était accompagné de seulement deux joueurs, les néophytes Jawad Yamiq et Ismaïl El Haddad. Ils seront rejoints par les autres joueurs convoqués au fur et à mesure que ceux-ci auront terminé leurs engagements avec leurs clubs respectifs. Une bonne dizaine devait encore disputer les derniers matchs de championnat, avant de rallier directement la Guinée équatoriale. C’est le cas notamment des deux gardiens de but, Yassine Bounou et Munir Mohand, mais aussi de Marouane Da Costa et Oussama Tannane. D’autres, comme Nordin Amrabat, Romain Saïss et Achraf Lazaar ont déjà pris leur départ pour le pays centrafricain.
Dix séances d’ici vendredi
Au menu de ce stage de préparation, une dizaine de séances d’entrainement, dans le but d’assimiler au maximum les différents schémas et scénarii en prévision d’un match d’une importance capitale, aussi bien pour sa valeur en points, que par le boost psychologique qu’il donnerait aux Marocains en cas de victoire. Alors que d’anciens sélectionneurs préféraient se préparer sous le soleil à Dubaï et que d’autres campaient au Maroc jusqu’à la veille du match, Renard tente une nouvelle approche en programmant un stage de préparation dans des conditions similaires au contexte de la rencontre. De plus, le staff technique n’attend plus le regroupement des joueurs.
Comme lors du match amical face à l’Albanie, l’équipe nationale ne se déplace plus en un seul groupe, mais en deux, voire plusieurs tranches. Le sélectionneur s’évite également les aléas d’un déplacement de dernière minute. Dans un contexte aussi difficile, marqué par l’absence de la «colonne vertébrale» de la sélection, laquelle est privée de Benatia, Dirar, Obbadi et El Kaddouri, il est important que chacun sache parfaitement en quoi consistera son rôle sur la pelouse du stade de Libreville samedi prochain. Autrement, l’espoir d’une qualification au Mondial, après 20 longues années d’absence, serait mort-né.
Source : LE MATIN