
Dans un souci d'information des lecteurs, Laotravoz qui, elle, connaît les arcanes de la politique équato-guinéenne,va démonter ce fantasme aux ficelles un peu trop grosses.
Au sujet de la succession du Président Obiang Nguema Mbasogo tout d'abord. La constitution équato-guinéenne est limpide : le successeur du Président actuel ne pourra parvenir à la magistrature suprême que par la seule voie des urnes sans dérogation possible. Cela signifie que ce successeur ne pourra pas être désigné par l'actuel chef de l'Etat ni parvenir à ses fins à la faveur d'une lutte de clans ou d'une révolution de palais.
Le Président Obiang Nguema Mbasogo ne s'est d'ailleurs jamais prononcé en faveur de qui que se soit pour lui succéder et ne le fera pas. N'en déplaise à Africa Energy Intelligence, tout citoyen équato-guinéen jouit de la liberté de se présenter à l'élection présidentielle au nom d'un parti politique.
Au sujet de la guerre fantasmée entre le Vice-Président et le Ministre du Pétrole maintenant. Le Vice-Président de Guinée Equatoriale est notamment en charge de la Défense Nationale et, comme son titre l'indique, le Ministre des Mines et des Hydrocarbures est en charge... des Mines et des Hydrocarbures.
Pour des raisons évidentes de sécurité et de stabilité du pays, il serait tout simplement aberrant que ces deux secteurs hautement stratégiques pour la Guinée Equatoriale soient gérés au quotidien par la même personne aussi compétente et responsable soit-elle.
Par ailleurs Laotravoz dément formellement que le Vice-Président tente d'intervenir dans le secteur du Oil&Gas ou tente de faire obstacle à des investissements français. Ce sont là des mensonges véhiculés par de mauvais connaisseurs de la Guinée Equatoriale qui n'hésitent pas à vendre leurs tuyaux percés.
Enfin, en ce qui concerne les entreprises françaises et Total en particulier. Comme le Président Obiang Nguema Mbasogo l'a expliqué aux responsables du groupe pétrolier lors d'une audience accordée en Guinée Equatoriale, la diplomatie équato-guinéenne estime que les affaires doivent s'accomplir dans un climat favorable de relations entre Etats et gouvernements. Et que ce climat favorable n'existe pas avec la France au jour d'aujourd'hui.
Pas la peine, donc, d'inventer des histoires à dormir debout qui ne font que dégrader une ambiance déjà délétère. Et in fine desservir les intérêts des groupes français.
Quant aux sources qui alimentent Africa Energy Intelligence, elles seraient bien inspirées de savoir que tout ce qui paraît en Europe sur la Guinée Equatoriale est scruté à la loupe. Plus encore lorsqu'il s'agit de fausses informations.
G.CADEMO