C'est à grands coup de tapage médiatique , que L'OMS l'organisation mondiale de la santé a annoncé officiellement , la fin de la propagation du virus Ebola au Libéria , ainsi que l'arrêt des différents facteurs connus de transmission en Afrique de l'ouest, la zone la plus touchée depuis la découverte de ce virus, il y'a une quarantaine d'années environ.
C'est un véritable ouf de soulagement pour le monde entier , mais surtout pour ces familles qui ont été endeuillées .
Cette épidémie a commencé son opération dévastatrice en 2013 en Guinée Conakry , puis s'est étendue au Libéria et
en siera Leone, pays voisin. A cette période, on enregistre dans ces deux pays,presque la totalité des cas ,puis une
infime partie au Niger et au Mali,
En termes de rapidité de propagation, le virus Ebola aura battu les records, en atteignant 10 pays en 24 mois seulement,
Parmi lesquels l'Espagne et Les Etats Unis, Le bilan quant à lui sera lourd: 11385 morts, sur 28637cas enregistrés.
Ce qui rend encore plus redoutable ce virus, c'est parce qu'il se maintient en vie dans certains liquides du corps des personnes qui ont pourtant survécu à l'Epidémie, par exemple dans le sperme il peut demeurer durant 9 mois,
Pour un bon nombre d'observateurs ,l'annonce faite par l'OMS, ne devrait pas être prise comme parole d'évangile, pour la simple raison qu'il y'a quelques années en arrière, le Libéria pensait s'être débarrassé du virus, Seulement, en l'espace de 4 mois, de nouveaux cas avaient encore été signalés ,ce, après avoir rassuré la population.
Dans son discours circonstanciel, le secrétaire Général de l'ONU a appelé les uns et les autres à rester vigilent ,même si en cas de résurgences les conséquences ne seraient plus aussi désastreuses.
Du point de vue de Peter Graaf, le directeur de l' OMS ,la mobilisation est primordiale par des résultats probants.
Le responsable de la cellule nationale de crise quant à lui est plus optimiste ,et estime que c'est l'ignorance de la maladie qui accentuait le nombre de décès. Et désormais , il n'en sera plus de même ,car le personnel soignant est de plus en plus renseigné sur cette épidémie.
En tentant de démontrer la dangerosité du virus Ebola en raison de sa rapide propagation ,le ministre en charge de la défense a comparé le virus Ebola à un feu de forêt. Les pays les plus touchés ont craint le pire, c'est à dire l'effondrement progressif de leur pays.
Les souvenirs liés à cette tragédie sont encore bien vivaces, notamment pour Naomie Tegbeh une survivante qui collectait les corps les pus contagieux , témoigne: (.. Certains jours ,nous ramassions 40 ou 50 corps. C'était des expériences horribles ,et nous espérons que le Libéria ne les revivra pas .)
En 2014, le centre anti- Ebola de l' ONG Médecins sans frontières , doté pourtant de 120 lits, mais qui s'avéraient insuffisants compte tenu du nombre élevé de malades .Du coup la capacité d'accueil avait eté doublée. Et malgré ces efforts fournis ,la maladie prenait une ampleur déconcertante et certains malades étaient refoulés faute de place
Cette épidémie n'épargnait personne, et même pas la jeune Fatu ,12ans, et sa mères, condamnées à mourir dans la douleur et coupées du monde. Et ce, sur décision des autorités locales. Elles ont durant des jours appelé à l'aide sans un écho favorable à leur requête, jusqu'au dernier souffle de vie .d'abord la fille, et ensuite la mère .
L'interdiction d'avoir tout contact avec les morts était mal acceptée à cause des rites funéraires. Ce qui accentuait le taux de contamination.
En octobre 2014, pour des raisons de sécurité, toute personne décédée au Libéria, était brûlée systématiquement, peu importe les causes du décès. Et certaines régions mises en quarantaine. Ces mesures n'ont toujours pas fait l'unanimité ,et considérées comme autoritaires par la population.
S'agissant du virus Ebola, la transmission entre les êtres humains, est le premier vecteur de l'épidémie. Elle, s'effectue par un contact avec les fluides biologiques d'une personne infectée. Il suffit que du sang, des secrétions, ou une plaie entrent en contact avec des muqueuses.
Les symptômes de cette épidémie sont traumatisants.