Un document qui permettra aux différents pays de mutualiser leurs efforts dans la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité, explique le général de division Mahamane Touré, chef d'état-major général des armées du Mali :
« Nos frontières sont poreuses, nous disposons de ressources limitées pour arriver à les contrôler, dit-il. C'est pour ça qu'il est bon de mutualiser non seulement le renseignement; et de savoir à qui on a affaire, pour trouver les réponses appropriées à chacune de ces menaces. »
« Nous avons eu quand même des succès »
Cette rencontre a été l'occasion, pour les chefs des armées des pays de la bande sahelo-saharienne, de saluer les efforts de la communauté internationale, qui ont permis de réduire « la capacité de nuisance des groupes armés et terroristes ».
Le général de corps d'armée Seyni Garba, chef d'état-major général des armées du Niger, rappelle que « depuis un certain temps, Boko Haram est réduit à faire des attaques kamikazes ou quelques incursions pour s'attaquer à des populations paisibles ». « Donc, on peut dire que nous avons eu quand même des succès », ajoute-t-il.
Cette réunion des cinq pays de la bande sahélo-saharienne a vu la participation du chef d'état-major général des armées françaises, général Pierre de Villiers, du commandant de la force Barkhane et du commandant des opérations spéciales de la France.