Premier problème, le nombre de personnes figurant sur cette « liste » de la Cored varie au fil des jours : 310, 600 quand ce n'est pas 900... On repassera pour la rigueur. Mais surtout, cette soit-disant liste contient des noms de personnes disparues ou décédées lors de la dictature de Francisco Macias (1968-1979). C'est-à-dire avant l'arrivée au pouvoir du Président Obiang Nguema Mbasogo qui a justement mis fin à la dérive criminelle de son prédécesseur. Plus qu'un problème de rigueur, il s'agit là d'une falsification volontaire de l'Histoire destinée à duper l'opinion publique.
D'ailleurs, on ne peut qu'observer que, dans son combat pour la réécriture de l'Histoire, la Cored ne trouve guère de soutiens au sein de la communauté internationale : ni Ong de défense des droits de l'homme – qui ont pourtant la dent dure contre la Guinée Equatoriale –, ni les Nations Unies ni personne. Pourquoi cet ostracisme sur une problématique aussi tragique ? Parce que tout est faux !
Les rapports des Nations Unies, d'Amnesty International, de la Croix-Rouge Internationale ou encore de l'Union Européenne pour les périodes 1968-1979 puis 1979-2015 ne mentionnent pas la liste de la Cored. Pas plus qu'ils ne mentionnent le Président Obiang Nguema Mbasogo comme étant le responsable ou le commanditaire de crimes commis en Guinée Equatoriale ou à l'étranger.
Personne n'est dupe, par contre, que la fameuse liste de la Cored est apparue subitement en 2015 au moment où la Cored tentait d'être admise comme partie civile, pour espérer percevoir 400.000 euros et les distribuer entre les 19 partis fictifs sans militants ni à l'intérieur ou à l'extérieur du pays,dans la procédure judiciaire dite des « biens mal acquis ». Faute de légitimité judiciaire, ce statut lui fût refusé contrairement à ce qu'elle prétend sur les réseaux sociaux.
Les mystifications de la Cored et de M. Calace de Ferluc ne s'arrêtent pas là. Ils affirment que 250 000 Equato-Guinéens ont fui leur pays. Là encore, ce chiffre sort de l'imagination fertile de ses inventeurs. On ne compte pas d'Equato-Guinéens parmi les Africains qui tentent de rejoindre l'Europe au péril de leurs vies. Et les registres consulaires des ambassades de Guinée Equatoriale à travers le monde sont formels : la diaspora équato-guinéenne compte au maximum 25 000 personnes, incluant celles et ceux qui effectuent leurs études dans un pays étranger.
En cette fin d'année, il était temps de rétablir certaines vérités.
Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous,les copies du jugement rendu le 27 octobre 2017 dernier,par le tribunal correctionnel de Paris contre Teodoro Nguema Obiang Mangue,la coalition CORED n’a pas été reconnue par le tribunal correctionnel de Paris en tant que partie civile .
G.CADEMO