
Puis il apprendra que le candidat de la principale formation politique est face à six adversaires. Il s’en convainc lorsqu’il arpente l’avenue Hassan II. Quelques posters et affiches d’un candidat de l’opposition, le candidat du PCSD-Baboro Buenaventura Moswi M’Asumu, apparaissent sur l’avenue Hassan 2. Par moment, sur la même avenue on aperçoit une banderole de Avelino Mocache Mahenda, candidat de l’UCD.
Et pourtant le Gouvernement, en application de la loi sur le financement des partis politiques s’est assuré de doter chaque candidat de la somme de 100 millions de FCFA a assuré le Vice Premier ministre, en charge de l’Intérieur, Clemente Engonga Nguema Onguene lors de la rencontre entre la commission nationale électorale qu’il préside, les missions diplomatiques et les observateurs internationaux et nationaux. A cette réunion ont également assisté des représentants de l’opposition.
Quelle est la visibilité des autres candidats ? Question en guise de résumé qu’a posé l’ambassadeur du Congo-Brazzaville en Guinée Equatoriale. L’excuse ici ne saura être la faiblesse des moyens. Car en tant que leaders de partis politiques, ces derniers sont sensés avoir une organisation minimale et des moyens financiers utiles pour mener leur conquête du pouvoir.
La campagne est ouverte et les candidats s’expriment librement. Et depuis son lancement le 08 avril dernier, les candidats ont eu la latitude de sillonner le pays sans être inquiétés. Chacun donne son projet et a le plein accès aux lieux publics sans intimidation d’aucune sorte. Pourquoi alors ne se mettent-ils pas en valeur ?
C’est ici le lieu de réaliser que l’opposition n’existe que dans les réseaux sociaux et sur Internet. Quant au terrain, leur absence est totale. Sans présager de la victoire du candidat du PDGE, sa visibilité d’un bout à l’autre du pays est d’ores et déjà un gage de cette victoire. Quant à l’occupation du terrain, elle a d’abord été le fait des militants de son parti politique. Ces derniers qui se déploient à l’échelle nationale pour occuper chaque centimètre en ne laissant aucun espace à ses adversaires. C’est de bonne guerre. A telle enseigne qu’on a l’impression que le candidat du PDGE, Obiang Nguema Mbasogo est seul sur le terrain.
L’on espère, comme l’a souligné Madame l’ambassadeur du Congo-Brazzaville, qu’au lendemain des scrutins, des accusations et des cris des mêmes opposants à la fraude ne se feront pas entendre. Tant les questions se posent sur leurs actions au cour de cette campagne électorale.