L'accueil
Connaissez-vous la nouvelle fonction de Severo Moto Nsa le propagandiste de la dictature de Francisco Macias Nguema Biyogo ? Il est devenu chef des statistiques des morgues de la Guinée-Equatoriale avec résidence en Espagne. Souvenez-vous de sa liste des 310. Il vient de retrouver 135 nouveaux décès dans les archives des morgues du pays. Aussi il y a désormais 445 morts dans sa nouvelle liste. Lui qui tenait mordicus que sous le régime d’Obiang Nguema Mbasogo, 310 personnes avaient été tuées. Le plus étonnant dans cette nouvelle liste est que lui, le propagandiste du dictateur Macias Nguema, a bien pris le soin d’omettre à côté des noms, les dates du décès. Toute chose qui l’aurait rendu crédible. Cependant, à regarder de près, un bon nombre de ces décès avaient été commis entre 1968 et avant le 03 Août 1979, le président Obiang Nguema Mbasogo n’était pas encore au pouvoir.
En introduction à ce décompte, le groupe de Moto Nsa, l’illusoire et fictive CORED, commence par relater un fait qui s’est produit à Ngolo Ayop-Bata le 26 juin 1974 où une des personnes assassinées avait demandé : « Pourquoi me tuez-vous ? » Cet épisode décrit se passe dans la sixième des onze années sanguinolentes de la Guinée-Equatoriale, qui avait à sa tête le dictateur Francisco Macias Nguema Biyogo, que Severo Moto, grand chargé de la propagande, vantait le leadership. Que de commentaires Severo Moto a dû lancer dans les ondes pour dire la clairvoyance de son dictateur de chef à chacune des exécutions publiques !
Les faits relatés n’ont donc rien à voir avec le Président Obiang Nguema Mbasogo qui n’arrivera au pouvoir qu’en Août 1979. Justement parce que ce jeune militaire n’en pouvait plus des exactions d’un régime qui était à l’origine d’une boucherie humaine en Guinée-Equatoriale.
Dans la suite du développement de cet article, on apprendra que cette liste répertorie les assassinats politiques depuis les Indépendances le 12 Octobre 1968 et que les 310 personnes dont une propagande avait été orchestrée au sein des médias occidentaux récemment, remontaient aussi à 1968. Quel aveu de mensonge et d’intoxication veut-on encore ? Car Severo et sa bande viennent de reconnaître qu’aussi bien dans la première liste que dans la seconde, Obiang Nguema Mbasogo n’est concerné en rien.
Pour le reste, inutile de demander à Severo Moto de préciser des dates à côté des noms étalées sur ces listes. Il se peut qu’il n’a pas fini le recensement des personnes qui sont mortes en Guinée Equatoriale et qu’au stade actuel, il a besoin d’un coup de main. Aussi, nous interpellons les chefs de village, les maires, les gouverneurs, à fournir à Severo Moto Nsa et à sa bande les noms de toutes les personnes mortes en Guinée-Equatoriale, même avant les indépendances comme certaines sur cette liste, pour l’aider à la mettre à jour. Surtout, ne pas oublier de l’informer à chaque nouveau décès.
Severo Moto ne dira pas que Laotravoz.info ne l’a pas aidé dans sa lourde mission de décompte des morts qui est désormais la sienne.
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En introduction à ce décompte, le groupe de Moto Nsa, l’illusoire et fictive CORED, commence par relater un fait qui s’est produit à Ngolo Ayop-Bata le 26 juin 1974 où une des personnes assassinées avait demandé : « Pourquoi me tuez-vous ? » Cet épisode décrit se passe dans la sixième des onze années sanguinolentes de la Guinée-Equatoriale, qui avait à sa tête le dictateur Francisco Macias Nguema Biyogo, que Severo Moto, grand chargé de la propagande, vantait le leadership. Que de commentaires Severo Moto a dû lancer dans les ondes pour dire la clairvoyance de son dictateur de chef à chacune des exécutions publiques !
Les faits relatés n’ont donc rien à voir avec le Président Obiang Nguema Mbasogo qui n’arrivera au pouvoir qu’en Août 1979. Justement parce que ce jeune militaire n’en pouvait plus des exactions d’un régime qui était à l’origine d’une boucherie humaine en Guinée-Equatoriale.
Dans la suite du développement de cet article, on apprendra que cette liste répertorie les assassinats politiques depuis les Indépendances le 12 Octobre 1968 et que les 310 personnes dont une propagande avait été orchestrée au sein des médias occidentaux récemment, remontaient aussi à 1968. Quel aveu de mensonge et d’intoxication veut-on encore ? Car Severo et sa bande viennent de reconnaître qu’aussi bien dans la première liste que dans la seconde, Obiang Nguema Mbasogo n’est concerné en rien.
Pour le reste, inutile de demander à Severo Moto de préciser des dates à côté des noms étalées sur ces listes. Il se peut qu’il n’a pas fini le recensement des personnes qui sont mortes en Guinée Equatoriale et qu’au stade actuel, il a besoin d’un coup de main. Aussi, nous interpellons les chefs de village, les maires, les gouverneurs, à fournir à Severo Moto Nsa et à sa bande les noms de toutes les personnes mortes en Guinée-Equatoriale, même avant les indépendances comme certaines sur cette liste, pour l’aider à la mettre à jour. Surtout, ne pas oublier de l’informer à chaque nouveau décès.
Severo Moto ne dira pas que Laotravoz.info ne l’a pas aidé dans sa lourde mission de décompte des morts qui est désormais la sienne.
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