Tout cela a provoqué l’indignation du gouvernement de la République de Guinée Equatoriale qui estime dans un communiqué (2) qu’il n’a pas été tenu compte des privilèges reconnus aux hautes personnalités et qu’on n’a pas respecté les règles en vigueur dans le droit international. Les autorités équato-guinéennes s’attendent donc à un réexamen de toute cette affaire de manière à sauvegarder les relations excellentes et fructueuses avec la République Fédérale du Brésil.
C’est le sens de la rencontre du 17 septembre 2018 entre le ministre équato-guinéen des affaires étrangères, Monsieur Siméon Oyono Esono Angüe, et l’ambassadeur du Brésil en Guinée Equatoriale, Monsieur Evaldo Freire. A en croire le communiqué issu de cette réunion de travail, « le diplomate brésilien s'est montré disposé à continuer à travailler pour que certains comportements ne se répètent pas ou ne dégradent pas le climat actuel de bonne coopération existant entre les gouvernements et les peuples respectifs »(3).
Même s’il convient de déplorer la divulgation du passeport du vice-président, chose qui n’aurait pas dû se faire sous aucun prétexte, il importe de souligner que l’incident diplomatique est clos à la suite de cet entretien entre le ministre des affaires étrangères de la Guinée Equatoriale et l’ambassadeur du Brésil en Guinée Equatoriale.
Il y a là un mode de règlement des problèmes qui témoigne de la volonté entre les deux parties de promouvoir le vivre ensemble et de construire un monde meilleur à habiter.
-(1)https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/09/17/teodorin-obiang-pris-la-main-dans-le-sac-au-bresil_5356182_3212.html
-(2)https://mail.yahoo.com/d/folders/2/messages/22312?.intl=fr&.lang=fr-FR&.partner=none&.src=fp
-(3)https://www.guineaecuatorialpress.com/noticia.php?id=12042