
Affirmer que l’affaire à charge de la justice française contre un citoyen Equato-Guinéen n’est que l’affaire de ce seul Equato-Guinéen, est proprement une aberration et traduit la petitesse d’esprit des mentors du Mocache de service.
En quoi l’affaire en question est celle de ce seul citoyen lorsqu’un pays engage son système judiciaire, ses bras armés en l’occurrence des ONG qui ne sont que le prolongement du service public français contre un citoyen ? Dès lors, on ne peut plus parler d’une affaire de droit commun. Et qui plus est, un officiel de ce pays. A partir de là, l’affaire change automatiquement de domaine.
Il est certainement utile de rappeler au sieur Mocache Delfin que la France a systématiquement fait de l’affaire d’Etat l’arrestation de ses ressortissants au Niger en 2010 suite à leur tentative de Kidnapping d’enfants dans ce pays. Nicolas Sarkozy avait, en personne, fait le déplacement pour aller sortir ces Français du Niger après avoir fait la promesse dans les médias qu’il les ramènerait à la maison. Pourquoi cette France, très regardant sur le respect de la Justice n’a-t-elle pas laisser le Niger dire le droit vu que c’est sur son sol que le délit avait été perpétré ? Et là, on ne parlait pas de supputation. On était en face d’un flagrant délit.
De quoi veut parler Diario Rombe ? De l’intolérance d’un Etat qui estime qu’aucun de ses ressortissants ne peut être jugé dans des pays tropicaux qu’il continue de maintenir sous son joug ? Comment le Mocache de service peut-il encourager une deuxième colonisation de la Guinée-Equatoriale et le déni de Justice ?
Au regret de vous l’enfoncer dans votre cervelle de poulet, l’affaire de Teodorin Nguema Obiang, vu les précédents occasionnés par la France ailleurs, devient de fait une affaire d’Etat qui engage chaque Equato-Guinéen. La posture du Mocache de service est une forme de lâcheté et de servitude vis à vis du « Blanc ». C’est le syndrome du colonisé voire de l’esclave qui se complait dans les chaînes qui privent ses mains et son cou de mobilité. Et qui, lorsque le maître décide de sévir n’hésitera pas à dénoncer les gens de sa condition et de sa race. Parce que le Mocache de service ne comprendra pas que dans ce geste se joue le drame de sa liberté. En a-t-il seulement lorsqu’on accepte la servitude !