Après avoir rencontré les autorités il y a quelques temps lors d’un voyage qu’elle a effectué, l’opposante a déclaré qu’elle allait désormais s’y installer car c’est sur le terrain qu’on mène le combat politique et non pas à travers les réseaux sociaux.
A cet effet elle a annoncé la création de son parti politique qu’elle a baptisé « Alternative Féminine ». Un clin d’œil fait au genre. De fait elle définit déjà le cadre de son action et on ne peut y voir qu’une volonté de voir la femme jouer un rôle important dans la marche de la Guinée Equatoriale.
Dans son calendrier, l’implantation de son parti est désormais la priorité et c’est ce à quoi elle va s’atteler. Pour ce faire, il ne fait plus de doute que sa présence sur le sol Equato-Guinéen s’envisage permanent. Toute chose qui contraste avec les déclarations de la CORED qui a affirmé que si un opposant pose ses pieds en Guinée-Equatoriale, il ne vivra pas pendant plus d’une heure.
Elle s’est également défaite de son appartenance à la CORED un mouvement qu’elle a contribué à créer et que des charognards sans perspective autre que de dégotter des dépouilles se disputent aujourd’hui.
Emely Nchama n’a pas manqué d’introduire dans ses ambitions celle de travailler en étroite collaboration avec la véritable opposition locale, pas les mystificateurs prétendus en exil, afin de conjuguer leurs visions de la Guinée Equatoriale.
Son avenir s’annonce certainement riche en couleur.