Au cours de la cérémonie de clôture qui a été présidée par le président de la République lui-même, plusieurs personnalités ont pris la parole ; parmi elles, les représentants de la société civile, du secteur privée ou encore la présidente du Senat, Teresa Efua Asangono, qui, en plus d’avoir exprimé le vœu de voir le nouveau plan de développement accorder une place primordiale à l’autonomisation des femmes et des jeunes, a affirmé la volonté des organes législatifs de s’impliquer plus activement dans le contrôle des activités parlementaires et le suivi des programmes que le gouvernement entend adopter.
Dans son message de félicitation, le président de la BDEAC, Fortunato Ofa Mbo Nchama, a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner la Guinée équatoriale dans cette nouvelle voie de développement; une promesse qu’il a commencé à tenir avec la décision de financement de l’un des accords signés le 04 avril dernier au palais de Sipopo.
Une responsabilité historique
La cérémonie de clôture de la IIIème Conférence économique nationale s’est d’ailleurs poursuivie avec une série de messages de félicitations de la part des différentes délégations des pays amis, qui, durant cette conférence ont accompagné l’Exécutif dans la reprogrammation du Plan d’urgence de la Guinée équatoriale. Ensuite, le communiqué final de la conférence a été lu par le Ministre d’État à la présidence de la République chargé de missions, Alejandro Evuna Asangono.
A la fin de la cérémonie, le chef de l’État, S.E. Obiang Nguema Mbasogo, a pris la parole pour souligner la responsabilité qui incombe au gouvernement dans la bonne marche de la gouvernance économique. Selon le président, le gouvernement doit imprimer son action, aussi bien dans l’exécution des dépenses publiques que dans la gestion des finances : « Je voudrais attirer l’attention du gouvernement quant à sa haute responsabilité pour une gestion économique saine; responsabilité qu’il doit imprimer dans son action, tant dans l’exécution des dépenses publiques que dans la gestion des finances », a déclaré le président Obiang.
« Les actes que nous posons au cours de l’histoire de notre pays doivent non seulement marquer les esprits, mais aussi et surtout, profiter aux générations futures », a martelé le chef de l’État, qui a réaffirmé la responsabilité des générations actuelles à préparer l’avenir des prochaines générations : « Il est question aujourd’hui de construire des bases solides pour les générations à venir, afin qu’elles disposent de suffisamment d’outils pour poursuivre le travail légué, sans perdre de vue l’avancement du pays ; car, un travail bien fait mérite d’être réalisé avec le même engagement, le même dévouement et le même esprit patriotique », a déclaré, pour terminer, le président de la République.
Source : PDGE,retranscrit en français par Ngadi kwa Vanessa