Un des militaires a ainsi usé de son arme et a tiré sur ses deux compagnons d’armes, qui ont succombé sur le coup. Ces militaires, contrairement à ce qui a été dit dans la presse et dans des sites dissidents ne faisaient pas partie des éléments de la garde présidentielle qui eux sont à l’intérieur du Palais ; mais bien des militaires de l’armée régulière. Leur uniforme les distinguant des autres de la garde présidentielle. Et en ce qui concerne le cœur de leur dispute, avec la mort des deux militaires qui en étaient les protagonistes, il est actuellement difficile d’établir les faits vu que seule la version du militaire à l’origine de ce drame reste, et elle ne suffit pas pour établir la vérité.
Rappelons que ce dernier, contrairement à ce qui a été aperçu dans certains sites, n’a pas été exécuté comme ils l’ont prétendu. Neutralisé par les éléments de la Garde présidentielle, il a été mis aux arrêts, et attend sa comparution devant les autorités judiciaires compétentes.
Il est regrettable que certains s’en sont saisis pour guider l’opinion à travers des versions totalement fausses. Oubliant que ce genre d’incidents est courant dans des corps militaires, certains y sont allés en pimentant un peu plus la sauce pour la rendre au goût des détracteurs de la Guinée-Equatoriale. Or même dans les corps militaires occidentaux, il arrive que des militaires ou des policiers se disputent au point de sortir des armes.
Il suffit qu’un incident de ce genre se produise en Guinée-Equatoriale pour véhiculer des idées de putsch. Mais personne n’est plus dupe. L’on sait plus qu’auparavant qui tire la corde de la déstabilisation de la Guinée-Equatoriale. Pas étonnant qu’on ne la retrouve dans les mains du sherpa habituel ou des champions d’une « Transparency »- permettons-nous l’anglicisme, qu’ils ne s’appliquent que sous les tropiques.
Quand au règlement des comptes entre militaires, de nombreux incidents au Tchad lors de la fameuse bataille de la bande d’Aozou, en Irak et ailleurs, sont colportés par d’anciens vétérans. Certains corps rapatriés, recouverts du drapeau du pays soit tricolore ou la bannière étoilée, n’étaient pas toujours le fait des bals des ennemis, mais bien des frères d’armes. Là il n’y a eu ni volonté de « Transparency », pour qu’on y voit clair ; encore moins n’est intervenu un grand sherpa éclairé pour étaler aux yeux du monde le revirement de ces soldats contre leurs chefs suprêmes.
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