Depuis qu’il est passé de l’opposition à la dissidence, Severo Moto tire sans limite aucune, même sur ce qui se fait en bien en Guinée-Equatoriale sous l’égide du régime d’Obiang Nguema Mbasogo. Alors que tout le monde voit un pays qui s’est transformé considérablement ces dernières années, lui, Moto Nsa, le propagandiste de Macias Nguema Biyogo, n’en voit rien. Faire preuve de tant de cécité intellectuelle frise, pas la mauvaise foi, mais la haine gratuite.
C’est justement fort de cela que l’on demande à Severo Moto de dire ce qu’il veut réellement faire de la Guinée-Equatoriale à 72 ans passé. Quel est son programme ? Quel rêve propose-t-il ? Comment entend-il faire de ce rêve une réalité ?
Obiang Nguema Mbasogo, quand il prend le pouvoir le 03 Août 1979, donne une vision de la Guinée Equatoriale, un rêve, un idéal. Une Guinée Equatoriale libérée de la dictature, qui s’intègre dans le concert des nations ; celle des hommes et des femmes bien formés ; celle de nouvelles infrastructures, etc. Que s’est-il passé depuis 1979 si ce n’est la transformation de cette vision et de cet idéal ! N’avons nous pas cette Guinée Equatoriale dont a rêvé Obiang Nguema Mbasogo ? Bien sûr que Oui. Oyala ou Djibloho est là pour dire concrètement qu’Obiang a réalisé tous ses rêves. A côté de cela que propose Severo Moto ?
Il ne suffit pas de dénoncer une dictature dont seul Moto et ses compagnons d’une CORED fictive voit les exactions. Encore moins de clamer à tout vent qu’il n’y a pas de démocratie en Guinée-Equatoriale, ce qui tranche pourtant net avec les réalités. Car des opposants qui s’expriment on les voit. Ce d’autant plus que la plateforme de dialogue appelée par Obiang Nguema Mbasogo a vu la réunion de tout ce monde de l’opposition avec le pouvoir pour débattre non pas des questions d’infrastructures ou de la pauvreté que Severo amplifie à longueur de temps, mais pour construire davantage un cadre de liberté d’expression qui convienne à tous. Et c’est ce climat d’ouverture sans limite qu’Obiang Nguema Mbasogo poursuit.
Il serait bien que Severo dise comment il fera pour apporter autre chose. Et quel autre chose ? Tant que son discours se limite à la dénonciation, en occultant les réalités, il ferait mieux de se taire et commencer à songer à une retraite où cet amoureux du bon vin pourra se donner à ses plaisirs préférés. C’est aussi pour cela qu’il est en Europe.