Mais en réalité, Severo dans ces attaques contre ce peuple porte des accusations de corruption et de connivence des Espagnols. Etrange. Mais la déception de Severo Moto part de la manifestation récente des relations entre la Guinée-Equatoriale et l’Espagne. Le propagandiste de Macias Nguema pensait-il qu’il était réellement pris au sérieux par les autorités espagnoles, au point de leur interdire toute forme de relation avec le président de la Guinée-Equatoriale ?
Mauvais démocrate et miné par une intolérance maladive il a encaissé comme un boulet au visage le fait que les Espagnols ont préservé le dialogue avec le régime de Guinée-Equatoriale, contrairement à ce qu’il véhiculait et qui s’avère mensonger aujourd’hui. Aigri et frustré de voir qu’Obiang est toujours reçu à Madrid il s’est répandu dans son blog en collant des sobriquets aux Espagnols dans son blog El confidencial. Le tout en des termes dont la petitesse frise la puérilité.
Lorsqu’on en arrive là, il n’y a point de doute que le point de rupture est atteint et que tout espoir est perdu. ET de quelle manière peut-on espérer transformer l’illusion en réalité ? Car, dans ses rêves les plus fous, Severo se voit en président de la République. Rêve vraiment fou. Car à bientôt 75 ans, et dont 81 ans dans sept ans, comment Severo pensent-ils convaincre les Equato-Guinéens qu’il peut tout à coup devenir sérieux ?
Car lorsqu’on est opposant, qu’on aspire au pouvoir, la meilleure chose à faire est d’avoir de la retenue dans ses propos et de ménager de potentiels partenaires. Ce sont ces écarts de langage qui montrent que Severo Moto n’a ni la capacité, ni la carrure de porter la charge présidentielle. Comment pensait-il que les Espagnols allaient-ils durablement le prendre au sérieux ?