Présidé par le doyen des juges, le procureur David Nguema Obiang, cette cérémonie a débuté par le rapport annuel de l’année 2015 qu’il a présenté à l’auditoire. Il y a souligné les performances du système judiciaire Equato-Guinéen à travers l’activité au cours de cette année écoulée. Le procureur général a souligné la nécessité d’une justice toujours tournée vers la recherche de l’équité. Une quête permanente de tout système judiciaire même dans les pays les plus développés où parfois on note des problèmes graves d’iniquités.
Autre intervenant le président de la Cour Suprême Juan Carlos Ondo Angue. «La Cour suprême a établi un nouveau principe de l'égalité des sexes et les droits des femmes, également en ce qui concerne la protection des droits des enfants et les questions d’emploi ".
En prenant la parole, le président de la République n’a pas usé de langue de bois mais a soulevé d’entrée un des fléaux qui gagne la Guinée-Equatoriale qui se modernise : « Il est un problème qui affecte notre pays; la croissance de la violence juvénile. Cette violence est organisée par des jeunes âgés de12 à 26 ans. A cause de la consommation élevée des drogues. Phénomène qui peut avoir des conséquences graves sur la société, et qui favorise à la fois la violence et la prostitution. La consommation excessive d'alcool, en particulier chez les enfants, les emmène à la mauvaise performance dans leurs études.»
Le président de la République a souligné la nécessité de rationalisation dans tout le fonctionnement de l’administration judiciaire en favorisant une meilleure prise en compte au plan de la rémunération de l’agent judiciaire. Car en étoffant mieux les ressources on refreine des tentations comme la corruption.
Il n’a pas clôturé cette cérémonie sans féliciter la Cour suprême pour les mesures prises pour la libération de certains prisonniers de droit commun. Une année judiciaire qui commence est un nouveau départ pour de nouvelles résolutions.