Sans s’attarder sur l’invasion de cette presse à ce moment précis, on notera au passage, le regard biaisé que leurs rédacteurs jettent en permanence sur une Guinée-Equatoriale aux antipodes du réel. L’on a vite compris. Les clichés et les idées reçues sont la règle de cette milice de l’écriture. Elle fonctionne selon des codes bien précis, assortis de termes bien choisis et érigés en règles. Ainsi, l’on ne peut parler des Obiang sans l’associer à la dictature. Impossible aussi de peindre un tableau de la Guinée-Equatoriale sans que ne transparaissent insécurité, chômage croissant, criminalité, banqueroute etc. On ne peut décrire le tableau politique de ce pays sans ajouter une phrase sur son lot de prisonniers politiques, dont on se demande parfois à quel moment ont-ils été arrêtés ? Et dans quelle prison se trouvent-ils ?
Cette milice de l’écriture est tellement accrochée aux clichés qu’elle s’est décrochée de la réalité. Cette réalité qui dit et montre clairement les mutations de la Guinée-Equatoriale, fruit du bon usage des retombées de son pétrole. Cette milice de la plume qui se pavanent dans « Asodegue » « Diario Rombe », « El confidencial » et ailleurs ; ou se déguise en relais-Assofrage, n’aura jamais le courage d’expliquer à ses lecteurs comment ce pays a fait pour se doter des meilleurs infrastructures de la sous-région d’Afrique centrale. Elle n’ose pas montrer ce nouveau visage d’une Guinée-Equatoriale qui a réalisé en vingt ans d’exploitation pétrolière, ce que ses voisins, souvent plus riches, n’ont pas pu au bout de bientôt soixante (60) ans. Il faut du courage pour dépasser les clichés. Et ce courage, cette force d’objectivité, ni « Asodegue », ou la « milice Diario Rombe » « El confidencial » ne l’a.
Lorsqu’on veut détruire une personnalité, un groupe, ou un régime, on lui crée une image. On la ressasse à loisirs. Ainsi elle colle à la personnalité, au groupe ou au régime en question. Cet exercice se fait souvent en éludant la vérité. En la rendant la plus opaque que possible. Voire simplement invisible. C’est ainsi que la fermeté du régime Equato-Guinéen à discipliner un pays selon ses valeurs fondamentales et ancestrales, va devenir une dictature pour la milice et ses relais dans des officines occidentales. Car la Guinée Equatoriale refuse de céder aux sirènes de la cupidité, et au vandalisme organisé d’un Occident d’affairistes mafieux, qui se sert de la démocratie comme paravent où ses intérêts tardent à le transformer en puissance hégémonique.
Etrange dictature que celle qui décide unilatéralement sans pression de cet occident habitué à faire des injonctions aux pays subsahariens, d’appeler son opposition, ses activistes et même ses extrémistes à la table du dialogue. Jusqu’à leur laisser la prépondérance de la résolution. Justement pour penser et repenser leur processus de démocratisation. Naturellement ces étapes sont restées invisibles dans la littérature ambiante. La milice de l’écriture affairée à ses clichés se sera placée des œillères.
Etrange aussi, toutes ces entreprises dont on découvre les fermetures dans cette même littérature. Alors qu’entre temps, l’on a pas appris qu’un des majors du pétrole par exemple, présent en Guinée-Equatoriale a quitté le pays malgré la baisse des prix en cour. Tenez ! ce détail de la baisse du brut sur le marché international est-ce le fait du Président Obiang Nguema Mbasogo?
Ne s’agit-il pas d’une conjoncture internationale ? En quoi le Président Obiang Nguema Mbasogo serait-il tributaire ? Est-ce lui qui fixe le prix du pétrole ? Bien sûr que non. La Guinée-Equatoriale est-elle le seul pays à en subir les conséquences ? Non. Il va donc de soit que le chômage qui sévit en Guinée-Equatoriale, est à des proportions certainement plus grande dans le pays d’origine de La milice de l’écriture.
On comprend la milice de l’écriture, « Asodegue », « Diario Rombe » ou « El confidencial ». Elle doit justifier les nombreux soutiens –financiers - qu’elle reçoit vu qu’elle est bien stipendiée. C’est pourquoi « La milice de l’écriture » ferme des guillemets sans trop savoir pourquoi elle les a ouvert. Elle a simplement perdu de vue le point de départ de tous les stéréotypes véhiculés dans ses colonnes. Comme quoi la volonté de désinformer engendre des confusions.